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Douche froide pour le Centre sportif

26 juillet 2016 | Edition N°1793

Valeyres-sous-Montagny – Les courts de tennis étaient gorgés d’eau et le restaurant a dû fermer suite aux intempéries de samedi soir. Mais tout est rentré dans l’ordre.

Jean-Claude Perrier, le fondateur du Centre sportif de Valeyre et son équipe ont passé leur dimanche à aspirer l’eau des courts intérieurs. ©Muriel Aubert

Jean-Claude Perrier, le fondateur du Centre sportif de Valeyre et son équipe ont passé leur dimanche à aspirer l’eau des courts intérieurs.

«Un rideau d’eau s’est mis à tomber, samedi en début de soirée, c’était du jamais vu», lance Jean-Claude Perrier, le fondateur et ancien gérant du Centre sportif de Valeyres-sous-Montagny, qui a passé la relève à son fils il y a quatre ans. L’Yverdonnois, qui remplaçait le responsable du site ces derniers jours, a dû faire face aux conséquences des violents orages de ce week-end (voir La Région Nord vaudois d’hier). Une bonne partie de l’eau tombée dans le village a déferlé jusqu’au restaurant du tennis et sur les courts. «Il y avait l’eau, mais surtout l’odeur des canalisations qui posait problème. Toutes les réservations de samedi soir ont dû être annulées», regrette Jean-Claude Perrier, alors que l’établissement et le Centre sportif sont restés fermés tout le dimanche, pour ne rouvrir qu’hier.

En arrivant, la masse d’eau a soulevé les couvercles en béton des canalisations qui se trouvent sur la terrasse, avant de s’infiltrer au rez-de-chaussée et dans le sous-sol du bâtiment. «En-bas, il y avait 10 à 15 bons centimètres d’eau. Un congélateur ne fonctionne plus, mais on ne sait jamais. Peut-être le moteur va-t-il sécher et redémarrer !»

L’eau a envahi les sous-sols en causant des dégâts à l’un des congélateurs. ©SDIS Nord vaudois

L’eau a envahi les sous-sols en causant des dégâts à l’un des congélateurs.

Quant aux courts de tennis extérieurs, leur sable a été emporté par l’eau et a rapidement pu être remplacé, tandis que ceux de l’intérieur -dont les moquettes ont été changées il y a seulement quelques années- étaient imbibés d’eau. «Nous avons passé toute la journée, du matin au soir, à aspirer l’eau des courts touchés par l’inondation, explique Jean- Claude Perrier. Les pompiers sont restés jusqu’à une heure du matin pour enlever la plus grosse partie et nous avons pris la relève le lendemain. Je crois que nous avons évité le pire. Les moquettes devraient sécher.» Des dégâts ont tout de même déjà été constatés, comme des fentes dans le carrelage et l’affaissement de dalles sur la terrasse. «Nous n’avons pas encore calculé le coût des dégâts ni le manque à gagner, mais les conséquences de l’inondation de 1887, lorsque La Brinaz était sortie de son lit, étaient bien pires», note celui qui a fait construire le Centre sportif en 1981.

 

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Muriel Aubert