Logo

A l’assaut des Briscars

14 juillet 2016 | Edition N°1775

Football – Ligues régionales – Il n’est plus nécessaire de présenter les Briscars, ces statuettes que La Région Nord vaudois décerne, à la fin de chaque saison, aux équipes et aux joueurs qui se sont démarqués, entre la 5e et la 2e ligue. Pour la sixième édition, la formule demeure identique: dix catégories, trente nominés et vous, chers lecteurs, qui devez trancher par vos votes. Vous avez jusqu’au dimanche 17 juillet pour vous prononcer.

La Région s’apprête à distribuer ses Briscars pour la sixième fois! Destinées à récompenser les joueurs et les équipes à la fête durant la saison écoulée, les mythiques statuettes seront, une fois de plus, très convoitées. Qui mérite son trophée? A vous de le dire, en votant pour vos favoris sur le lien ci-dessous, jusqu’au 17 juillet.

Briscar du meilleur film

Récompense l’équipe à créditer du meilleur parcours.

Vallorbe-Ballaigues. La coproduction franco-suisse ne cesse son expansion, écrasant la concurrence sur son passage. Une année après sa promotion en 2e ligue, la voilà qui militera avec les super-productions de 2e inter.

Orbe II. Au Puisoir, les acteurs du spin-off urbigène ont fait bien mieux que ceux de la série originale, relégués. A la «deux», on est champion vaudois de 4e ligue, rien que ça.

Azzurri Yverdon IA. La série azzurra imaginée, castée et dirigée par Jasmin Omanovic n’a connu qu’un seul petit accroc de toute la saison. Un parcours presque parfait qui lui vaut le titre cantonal de 5e ligue et, bien sûr, la promotion.

Briscar du meilleur film d’auteur

Récompense une équipe sympathique pour ses efforts.

Chavornay. Le scénario est digne de Mission Impossible: la «une» a été retirée de la programmation avant même le début de la saison, la «deux» s’est retrouvée colanterne rouge à Noël. Puis les Corbeaux se sont révoltés en 2016, empochant 28 points sur 30, accrochant les finales de 4e ligue.

Sainte-Croix II. Le suspense a été total jusqu’au final, pour la série familiale. C’est lors du tout dernier tournage que les Sainte-Crix ont obtenu leur seul et unique point, en 5e ligue, après être revenus de 2-0 à 2-2 contre Valmont II.

Yvonand II. La franchise tapa-sabllia toute entière, des juniors aux adultes, a dû être déplacée à Combremont et Cheyres, durant presque toute la saison, tandis que les studios d’En Brit étaient remis à neuf. Un exil qui n’a pas empêché la «deux» de fêter la promotion en 4e ligue.

Briscar du meilleur acteur

Récompense le joueur le plus brillant.

Renato Provenzano (Grandson-Tuileries). Auréolé du Briscar de meilleur assistant réalisateur l’été dernier, la vedette du casting des Tuileries a permis, par ses 21 buts et sa vista, de longtemps porter le film d’animation grandsonnois en haut de l’affiche, cette saison.

Aurélien Trarbach (Vallorbe-Ballaigues). Pièce essentielle de l’impressionnant dispositif défensif vallorbier, le latéral enfile aussi le costume de Hulk lorsqu’il expédie ses incroyables touches, depuis n’importe quel endroit sur scène, jusque dans les seize mètres.

Mickaël Biron (Champagne). Mobile à souhait, malin comme un singe, le régisseur propose un travail hyper léché à la Wes Anderson. Dans chacune de ses scènes, il magnifie le travail des autres acteurs grâce à ses talents dans la distribution.

Briscar du meilleur second rôle

Récompense le meilleur travailleur de l’ombre.

Arnaud Vialatte (Yverdon II). A l’origine du projet yverdonnois, il a convaincu quelques-uns des meilleurs comédiens locaux de rejoindre le Studio Municipal, pour un grand show. Un patron hors et sur le plateau.

Nemanja Stanojevic (Champagne). Homme à tout faire, il aligne les plateaux à la vitesse grand V, avec une efficacité de tous les instants. Aucun rôle n’est trop ingrat pour cet esthète, apte à dépanner à tous les postes.

Olivier Gaillard (Suchy). Une prestance à la Sean Connery qui lui permet, malgré ses 38 ans, de jouer les prolongations et de se montrer étincelant à toutes les représentations.

Briscar du meilleur espoir

Récompense le meilleur jeune joueur.

Fatmir Skrijelj (Bosna Yverdon). La découverte de la saison aux Isles. Replacé au centre de la défense pour y devenir le Juge Dredd maison, ce grand gaucher né en 1996 a trouvé un rôle qui l’a mis en pleine lumière.

Nelson Lupede (Baulmes). A 19 ans, le défenseur récite ses gammes comme un routinier oscarisé. Il gratte les ballons comme Bud Spencer enchaînait les pains, avec conviction et sans modération aucune.

Boris   Dreher (Rances). Latéral reconverti en ailier, le jeune homme de 20 ans s’est révélé lors de la 2e partie de saison. Intenable, cet Iron Man est une véritable machine à déborder qui, en plus, a inscrit neuf buts ce printemps.

Briscar du meilleur réalisateur

Récompense le meilleur chasseur de buts.

Nicolas Thuillard (Chavannes-le- Chêne). Les Trois Frères n’ont rien d’Inconnus dans la Ligue. Nicolas, le défenseur, assure des deux côtés du terrain. En mode mutant, il a, ainsi, enquillé seize buts comme attaquant, au premier tour.

Aleksandar Ristic (Chavornay). Briscarisé en série, le Lucky Luke d’En Courtes-Raies a dégainé à 33 reprises cette saison.

Danilo Patricelli (Yverdon II). Dribbleur, travailleur et passeur, il invente, en plus, des buts tout seul. Il a inscrit 32 goals cette saison. La Force est avec lui.

Briscar du meilleur assistant réalisateur

Récompense l’homme de la dernière passe.

Steven Lima (Montcherand). Blessé au premier tour, qu’il aurait dû jouer avec Rances, ce jeune spécialiste des effets spéciaux a fait la différence, ce printemps, au FCM, grâce à ses dribbles et sa vision, régalant ses partenaires à l’écran.

Emir Omerovic (Valmont IA). L’entraîneur-joueur distille les assists à qui mieux mieux (21, cette saison). Avec lui sur le terrain, Madame est servie, et pas qu’elle!

Loïc Gurtner (Thierrens II). Meilleur marqueur, meilleur passeur et joueur le plus sanctionné de la «deux», Superman a, de surcroît, sauvé la «une» en fin de saison, avec quatre goals.

Briscar de la meilleure affiche

Récompense le match le plus fou.

Rances – Montcherand 2-1. La lutte pour les finales a réservé un duel épique, digne des meilleurs péplums, dans des conditions dantesques, à deux journées de la fin, alors que quatre acteurs de premier plan avaient changé de producteur durant la trêve… pour rejoindre le camp des vaincus.

Chavornay – Sainte-Croix/La Sagne 5-2. Renvoyée pour cause de pelouse impraticable à La Sagne, la rencontre a finalement été replacée, en un jour, sur terrain neutre… à Chavornay! Bienvenue dans la cinquième dimension.

Champvent – Orbe 3-2. Le match de la peur a condamné les derniers espoirs urbigènes de remonter dans les audiences, quand Champvent -repris depuis peu par Florian Simonin- s’est fait l’auteur d’un twist en frappant trois fois en six minutes.

Briscar du meilleur producteur

Récompense le meilleur entraîneur.

Sébastien Guex (Rances). Pourtant finaliste à la pause hivernale, le casting s’est retrouvé sans producteur et a perdu neuf acteurs, avant que le John McClane local arrive en sauveur. Il a remotivé des anciens de la série à rechausser les crampons et, au final, son équipe a fait plus de points qu’au 1er tour (24 contre 21) et a atteint les finales.

Bruno Gomes (Orbe I et II). Il y avait le feu dans la maison urbigène, dont la projection phare risquait d’imploser. Devant l’urgence, le technicien du Puisoir a pris en charge les deux bandes, a étouffé les flammes de la «une» et a mené la «deux» au sommet du box-office.

Le duo Abraham Keita – Christian Leuenberger (Donneloye). Le binôme -le premier montrant encore l’exemple sur les planches à 41 ans- est parti caméra au poing pour la reconquête de l’Eldorado que constitue la 2e ligue. Avec succès.

Briscar de la meilleure histoire originale

Récompense la meilleure anecdote.

Quand le but de Daniel Ondrejicka passe à Téléfoot. Le gardien slovaque de Grandson-Tuileries II a fait le buzz sur le petit écran, l’automne passé, quand il a inscrit un but sur coup franc, d’un tir de vingt mètres, contre YS II.

Quand Dario Blanc a découvert le foot des grands en trois minutes. 180 secondes de jeu, une droite et un KO plus tard, le junior B a fait des débuts fracassés et fracassants, face à un Pat Hibulaire broyard. Quel baptême du feu!

Quand Michael Fahrni passe la première mi-temps dans le train. L’attaquant de Valmont IA a réécrit le script de Maman j’ai raté l’avion, un dimanche matin. Endormi dans un wagon, il s’est pointé pour la deuxième mi-temps, sur le terrain du Centre portugais d’Yverdon.

Rédaction