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Numerik Games a conquis le Nord vaudois et au-delà

5 septembre 2016 | Edition N°1821

Yverdon-les-Bains – Environ 10 000 personnes ont participé à la première édition de l’événement. Le directeur artistique de la manifestation est aux anges.

Les meilleurs cosplayers suisses ont attiré les foules, samedi en fin de journée. La salle du Théâtre Benno Besson était comble pour leur spectacle. ©Michel Duperrex

Les meilleurs cosplayers suisses ont attiré les foules, samedi en fin de journée. La salle du Théâtre Benno Besson était comble pour leur spectacle.

La Cité thermale a réussi sa transformation temporaire en Mecque du numérique. C’est le constat qui s’impose après les festivités programmées, de vendredi à hier, en plusieurs endroits de la ville. «Nous avions l’ambition d’atteindre le cap des 3000 entrées payantes et d’avoir autant de visiteurs non payants. Or, près de 4500 billets ont trouvé preneur et j’estime l’affluence à environ 10 000 personnes, en tout, sur les trois jours», s’enthousiasme Marc Atallah, directeur artistique de Numerik Games. Plus que le nombre de visiteurs, c’est l’avalanche de retours positifs qui comble le directeur de la Maison d’Ailleurs. «J’aimerais dire à la population d’Yverdon-les-Bains et des environs que je suis content qu’ils soient venus et qu’ils aient apprécié. Les exposants sont aussi très satisfaits», déclare-t-il.

Marc Atallah, directeur artistique de Numerik Games. ©Michel Duperrex

Marc Atallah, directeur artistique de Numerik Games.

L’événement n’a pas séduit que le Nord vaudois, puisque la moitié des festivaliers enregistrés venaient des principales villes de Suisse, et même d’Obwald. «Beaucoup de billets famille ont été vendus. J’ai rencontré de nombreux couples et des gens de 30 à 45 ans. C’était un public classique de festival en somme. Nous avons encore une marge de progression en ce qui concerne les enfants et les adolescents », ajoute Marc Atallah.

Hormis la possibilité de s’essayer à de multiples jeux liés à la culture numérique vintage ou contemporaine, Numerik Games comprenait, notamment, des conférences sur le thème de la sécurité informatique, des concours de cosplay et des soirées dédiées à la musique électronique, toutes complètes avant le début du festival. «Il faudra proposer de nouveaux projets l’année prochaine. J’ai déjà quelques idées», confie le directeur artistique. Rendez-vous est d’ores et déjà pris début septembre 2017.

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Ludovic Pillonel