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Un fleuron de la HEIG-VD en fête

15 mars 2016 | Edition N°1702

Yverdon-les-Bains – La cinquantième volée de la filière géomatique a été célébrée, vendredi dernier. L’occasion de mettre en lumière des parcours d’anciens diplômés.

Catherine Hirsch, directrice de la HEIG-VD, a ouvert la partie officielle organisée, vendredi, à l’Aula, sur le site de la route de Cheseaux. © Gabriel Lado

Catherine Hirsch, directrice de la HEIG-VD, a ouvert la partie officielle organisée, vendredi, à l’Aula, sur le site de la route de Cheseaux.

La géomatique «fait des envieux au sein de la HEIG-VD». Ces propos, tenus vendredi dernier par Catherine Hirsch, la directrice de la haute école, lors de l’événement organisé pour fêter la cinquantième volée d’étudiants, faisaient référence au «réseau exceptionnel de professionnels et aux relations intenses tissées avec les partenaires» par les représentants de la filière. Le nombreux public réuni à l’Aula du site de la route de Cheseaux plaide, d’ailleurs, pour ce rayonnement.

La géomatique, un mot créé à partir de la contraction des termes géographie et informatique, «intervient dans la gestion et l’aménagement du territoire et de l’environnement construit», pour reprendre la définition de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale.

Les trois orientations proposées à la HEIG-VD offrent de nombreux débouchés professionnels. La partie officielle de l’événement anniversaire en a donné un bref aperçu, par le biais de quelques parcours emblématiques d’anciens diplômés.

Des déchets aux cours d’eau

La première intervenante, Christelle Crot a, ainsi, évoqué son expérience de logisticienne au Soudan du sud pour le compte de Médecins sans frontières, où elle s’occupe, notamment, de tous les aspects liés à l’eau et aux déchets.

Kevin Forestier a, quant à lui, débuté son parcours dans la gestion des cours d’eau. Il a, dans un deuxième temps, été tenté de collaborer dans la construction d’un barrage à l’étranger, un souhait qu’il a fini par abandonner. La société montreusienne où il a été engagé, par la suite, lui a permis d’apprendre à prendre en charge un projet de A à Z. Il mobilise, aujourd’hui, cette aptitude pour développer le bureau Bernard et Forestier Ingénieurs civils.

Enfin, Sébastien Guillaume s’est formé à la HEIG-VD après avoir effectué un apprentissage de dessinateur-géomètre. Il est, désormais, chargé de cours et collaborateur scientifique à l’EPFZ et peut, notamment, se targuer d’avoir collaboré avec le CERN.

La cérémonie, clôturée par un apéritif, faisait suite à un après-midi consacré aux visites des neuf laboratoires de la filière géomatique.

La HEIG-VD ouvre ses portes, vendredi de 14h à 20h, sur le site de Saint-Roch.

Ludovic Pillonel