L’Y-Surf Club est quadragénaire. Le club des sports aquatiques de glisse a fêté son anniversaire samedi, à Yverdon. L’occasion de revenir sur son histoire et son actualité.
«Si on avait dû commander une météo idéale, on n’aurait certainement pas reçu mieux que celle d’aujourd’hui», se réjouissait Dwayne Toyloy, président de l’Y-Surf Club. Il est vrai que les cieux ont été particulièrement cléments, en ce samedi de fête pour l’association. Grand soleil et ambiance chaleureuse étaient au programme de cette soirée de festivités, placée sous le signe de la convivialité.
Fondé en 1984, le club véliplanchiste d’Yverdon a traversé les époques pour souffler sa 40e bougie cette année. Un moment propice pour se remémorer les bons souvenirs. «À l’époque, la planche à voile était une discipline en plein essor. Le club initial avait élu domicile à proximité du stade de l’USY, à l’emplacement exact du bar rouge de l’Expo 02. Le club s’appelait alors le Véliplanchiste Club d’Yverdon», rappelle Didier Favre, membre de l’assemblée constitutive dont il est le dernier membre actif à ce jour.
Un patronyme qui a été changé en 2008, pour la dénomination actuelle d’Y-Surf Club. «Nos membres ne pratiquent plus uniquement la planche à voile, comme ça a pu être le cas dans les années huitante. Nous avons à présent aussi des kitesurfers et des pratiquants de stand up paddle, par exemple», relève Dwayne Toyloy, qui a repris la présidence depuis un peu plus de quatre ans.
En 2024, l’organisation compte environ cinquante membres, dont une bonne trentaine sont des adhérents réguliers. «Il est vrai qu’on a un peu souffert du manque de renouvellement en matière d’âge. La planche à voile est un sport relativement onéreux, ce qui le rend difficilement accessible aux adolescents et aux jeunes adultes»; «On ne trouve plus de matériel bon marché. Le temps où on était équipés pour moins de 500 francs est révolu», précisent, de concert, Didier Favre et Dwayne Toyloy.
Une réalité qui démontre l’évolution, notamment technologique du sport qu’est la planche à voile, mais qui n’empêche en rien le bon fonctionnement des activités de l’Y-Surf Club.
Si le spot actuel, situé à l’embouchure du Buron, offre de très bonnes conditions lorsque les vents sont favorables, les véliplanchistes yverdonnois n’hésitent pas à se rassembler dans d’autres lieux si cela n’est pas le cas. «Il nous arrive parfois d’être plusieurs groupes dans divers endroits du lac de Neuchâtel. Le week-end passé, certains ont même pris la direction du lac de Joux», indique Didier Favre. L’Y-Surf Club est officiellement dans la force de l’âge, mais a encore de très beaux jours devant lui.