Unis pour célébrer le printemps

Le quartier Sports 5 était en liesse samedi dernier. Afin de célébrer le printemps, une vingtaine d’associations actives dans la friche urbaine ont ouvert leurs portes au public et proposé pléthore d’activités.

Il y avait de quoi occuper son samedi du côté d’Yverdon le week-end dernier. Rien qu’à Sports 5, une foule d’activités ont été proposées aux visiteurs par les associations de la place lors de la Fête du printemps de ce week-end. «Une vingtaine d’associations ont joué le jeu», se réjouissait Stefania Beutler, coorganisatrice de la journée et membre de l’association Les Mam’y.

Une manière pour les associations de présenter leurs activités au travers de jeux, de concours, d’ateliers ou, tout simplement, en étant présentes pour répondre aux questions des visiteurs.

Chaque acteur de la place en a alors profité pour présenter au mieux les objectifs et spécialités de son association. Il était ainsi possible de goûter aux quiches et raclettes préparées par le Fabulab et réchauffées grâce à d’étonnants fours tubulaires réalisés par les membres avec du matériel photovoltaïque recyclé, ou de s’essayer au parkour en salle avec l’association Parkour EXPO. L’association The Milky Way a proposé des informations sur l’autisme, tout en ouvrant son vide-grenier dont les revenus servent en faveur de la lutte contre ce trouble du développement. L’association Ecole de callisthénie & street workout a imaginé un concours de pompes, tandis qu’Escape et la Case2santé animaient un quiz sur la santé.

En plein essor

La fête a ainsi permis aux visiteurs de découvrir ou de redécouvrir Sports 5. Une friche en plein essor, à l’image du Village 48, que les acteurs locaux aimeraient mettre davantage en avant. «Notre objectif, c’est que les gens prennent l’habitude de venir à Sports 5. C’est un endroit juste magique qu’on aimerait voir perdurer. On a d’ailleurs réussi à bannir les voitures de l’une de nos cours, créant un vaste espace où les enfants peuvent s’amuser. Je pense que ce qui nous manque à présent, c’est un café ou une épicerie qui attirerait les gens. Un tea-room, un snack ou un café serait idéal. Parce qu’au final, ce qui rassemble les visiteurs, c’est la nourriture», remarque Stefania Beutler.

De manière générale, le bilan de la fête de ce samedi est plutôt bon. Même si les espaces de la friche urbaine n’étaient pas noirs de monde – surtout le matin et à midi – de nombreuses familles ont fait le déplacement dans l’après-midi, encouragées par le beau temps.

Première d’une longue série?

C’était la première Fête du printemps montée dans le cadre de Sports 5. Une manifestation que l’équipe de l’organisation espère renouveler à l’avenir. «Après nos portes ouvertes de l’automne dernier, on s’est dit qu’on voulait en faire plus. Il y a eu une telle émulation à ce moment, mais c’était aussi organisé par la Ville et l’événement se voulait plus protocolaire. Désormais, le but serait de répéter le rendez-vous une fois, voire deux fois tous les ans. La seule contrainte, c’est le temps, parce que l’énergie, on l’a!»