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Leur préférée

1 juillet 2025 | Texte : Lucas Panchaud Photos: champi
Edition N°3968

La 22e édition de La Favorite a conquis le cœur des mordus de la petite reine, dimanche. Et aussi celui de ceux qui en ont découvert les charmes.

Il fallait être un peu fou pour se mettre en selle dimanche, sous le soleil de plomb qui régnait déjà au petit matin dans l’aire de départ de La Favorite, aménagée devant la salle des Isles, à Yverdon. Ou juste un véritable passionné.

Pour sa 22e édition, l’événement incontournable des amateurs de cyclisme de la région avait pris rendez-vous avec la canicule. Mais la chaleur étouffante n’a pas eu raison de la motivation indéfectible des 730 participants s’étant réunis pour mettre leurs mollets à rude épreuve.

Pas que du gâteau

Certains d’entre eux en avaient vu d’autres, avant d’enfourcher leur destrier pour se lancer à l’assaut des 145 km au programme du parcours méga-diabolique, réservé aux plus aguerris. À l’image de Valérie Randin, ancienne cycliste de haut niveau, ce long tracé n’a pas été que du gâteau, mais presque: «C’était avant tout pour moi l’occasion de renouer avec des sensations que je n’ai pas souvent l’opportunité de revivre depuis que j’ai arrêté la compétition, il y a quinze ans, témoignait la sportive de Vuarrens, après avoir bouclé sa boucle. C’est un peu déroutant au début, car on est dans un large peloton et on ne sait pas vraiment avec qui on va se retrouver lorsque les routes se séparent, mais c’était une très bonne expérience.»

D’autres ont vécu une journée plus mouvementée le long des routes vaudoises. Ce fut le cas par exemple de Florian Deléglise. Le rameur grandsonnois s’était lancé le défi de vaincre le long parcours. «Je n’avais qu’une semaine de préparation, où je suis simplement monté trois fois à Mauborget. Mais j’avais un bon rythme!, expliquait le Bocan dans l’aire d’arrivée. Mais le résultat a été plutôt mitigé.

«J’ai chuté après une cinquantaine de kilomètres en voulant prendre un virage un peu trop vite. L’envie de rattraper mes copains qui étaient devant a eu raison de ma course», souriait-il, malgré sa mésaventure.

Même s’il apparaissait avec une bande autour d’un bras et d’un genou, celui qui est en pleine  préparation pour les Championnats d’Europe de beach sprint (aviron) au mois d’octobre se montrait rassurant quant à son état de santé: «Quelques éraflures, rien de très sérieux, je devrais être remis rapidement.» Plus de peur que de mal.

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