Faire soi-même et être soi-même grâce aux propriétés du massif du Jura. C’est le projet du second livre d’Isabelle Lépeule, en partenariat avec la Fondation La Coudre à Bonvillars.
Amener et emmener tout un chacun à la rencontre de la nature, c’est le projet du second livre de la Française Isabelle Lépeule, écrit en partenariat avec la Fondation La Coudre située à Bonvillars. Son vice-président Bruno Deschamps a d’ailleurs participé à la rédaction en proposant des textes poétiques et des illustrations. Le livre a également été soutenu par l’Association pour le développement du Nord vaudois (ADNV).
En suivant le fil des saisons, le livre propose au lecteur de «faire soi-même», c’est-à-dire bricoler autour de chez lui et de cuisiner grâce aux plantes et aux produits locaux. «L’idée est de ne pas aller chercher ailleurs, ce que l’on peut trouver à côté de chez nous», sourit Isabelle Lépeule qui a construit son ouvrage comme un recueil de pratiques écologiques et économiques. Le livre invite aussi, à «être soi-même», à prendre le temps de faire des pauses et à se reconnecter à la nature. «On accumule beaucoup. L’idée est de créer de l’espace, de faire du vide. De se reconnecter à la nature en se déconnectant de la matérialité.»
Un projet qui s’inscrit parfaitement dans celui du Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) du Haut-Doubs qui a édité le livre. «Notre vocation est l’éducation à l’environnement et de permettre aux gens de faire des choix éclairés. Mais surtout, de les inciter à sortir et à aller mettre les pieds dans la terre», explique Benoît Deboskre, codirecteur du CPIE du Haut-Doubs.
Et le livre se concentre sur une zone géographique précise: la Bourgogne-Franche-Comté d’où vient l’autrice, mais aussi le massif jurassien, qu’il soit français ou suisse. Le but: transcender les frontières nationales pour se reconnecter à la réalité géographique du lieu.
Des histoires et des plantes
Les lecteurs pourront donc découvrir toutes sortes de marches à suivre et recettes à faire soi-même en fonction des saisons, le tout complété par des explications biologiques, mais aussi historiques, culturelles et sociétales. C’est notamment le cas de la recette de la soupe du chalet contenant une variété de chénopode, aussi appelé épinard sauvage, souvent considéré comme une mauvaise herbe, ou de la tarte (ou gâteau) à la raisinée.
Tout au long de l’ouvrage, on trouve aussi des poèmes et des illustrations de Bruno Deschamps, ainsi que huit textes écrits par des connaissances de l’autrice qui invitent à créer un lien plus fort avec son environnement, avec soi-même et avec sa nature intérieure.