Le groupe de prévention et circulation de Police Nord vaudois a organisé des ateliers pour les écoliers afin de les sensibiliser à la sécurité routière, en leur expliquant notamment les différents panneaux qu’ils peuvent rencontrer sur la route.
Ilias Venizelos, 11 ans, se balade à vélo environ deux fois par semaine dans la Cité thermale. S’il sait qu’il doit porter un casque pour sa sécurité, il ne se rend pas forcément compte que rouler à côté des voitures peut s’avérer dangereux. Alors, pour l’aider à comprendre les règles de circulation routière, ses parents l’ont inscrit à l’un des quatre ateliers de Police Nord vaudois (PNV). Et là, sur le circuit du Jardin de circulation de l’avenue des Iris, à Yverdon-les-Bains, il a pu voir que ce n’était pas si facile de faire les bons gestes. «J’ai beaucoup aimé le cours, mais c’était dur parce qu’il fallait savoir bien tenir le guidon à une main pour pouvoir tendre le bras. En faisant le parcours, j’ai oublié de mettre mon bras à plusieurs reprises», avoue-t-il en précisant s’être fait remonter les bretelles par la policière qui jugeait son comportement sur le circuit. Comme lui, une vingtaine d’enfants du Nord vaudois ont profité de ce cours gratuit qui a été répété quatre fois depuis le début des vacances scolaires. «Plus de 65% des enfants inscrits venaient des villages avoisinants», note la brigadière Muminovic, membre du groupe de prévention et circulation de PNV.
Une piqûre de rappel bien utile
«On nous a aussi expliqué les panneaux, renchérit la soeur d’Ilias, Mileva Venizelos, 10 ans. Je ne me rappelais plus ce que signifiait le panneau rectangle… non triangle!»
Si la jeune Yverdonnoise avait déjà assisté, il y a peu de temps, à un tel cours avec sa classe d’école, elle a pu remarquer quelques différences avec l’atelier qu’elle a suivi lundi. «Il y avait moins de monde quand on est venus avec ma classe et la dame prenait plus de temps pour nous expliquer les choses», relève-t-elle. Mais ce n’était pas la seule différence: «On a reçu un casque aussi!», renchérit-elle. «On profite de cette occasion pour rappeler son utilité», ajoute Muminovic tout en précisant que le taux d’enfants qui portent un casque de vélo est de 77%, en Suisse. «Mais il est bien plus bas que 50% pour les jeunes Nord-Vaudois», estime-t-elle. C’est pourquoi, après un cours sur les bases théoriques et pratiques, elle et son équipe testent la résistance d’un casque avec une machine. Et au terme de la rencontre, ils donnent aux participants «un casque de qualité et stylé». «Quand on le leur offre, on voit leur visage s’illuminer, c’est magnifique!», conclut la brigadière.
Au vu du succès de ces cours, PNV envisage de lancer des cours parents-enfants dès le printemps prochain.