Ancien cadre de Leclanché et d’Eaton, Fabrizio Marzolini a pris en mains la destinée du parc technologique. «Il faut que je m’intègre à l’équipe – nous serons quatre d’ici la fin de l’année – , je dois aussi réfléchir à des offres de services pour maintenir l’attractivité du parc, créer des revenus propres à la société, et voir tout ce qu’on peut améliorer», nous livre en vrac Fabrizio Marzolini à la veille de son entrée en fonctions à la tête d’Y-Parc. Même s’il connaît déjà bien la situation – il a fait ses études d’ingénieur à la Heig-VD et travaillé durant de nombreuses années chez Leclanché, avant de passer à Eaton Europe – il doit faire connaissance avec toutes les entreprises présentes sur le parc. Dans ce contexte, la traditionnelle «chicken party» qui aura lieu cette semaine et à laquelle participent des centaines d’usagers du parc tombe à point nommé. Une bonne image Le nouveau directeur considère que le parc technologique contribue à donner une image positive d’Yverdon-les-Bains et du canton de Vaud. Avec l’aide de son équipe, il veut la rafraîchir et la dynamiser. «Nous avons des atouts. Par exemple, le train va s’arrêter ici en 2030. On s’en rapproche. Il faut le faire savoir. Genève sera à une heure et Zurich à deux», explique le directeur. Fabrizio Marzolini considère que cet élément a son importance car tous les résidents du parc se donnent pour mission de diminuer leur empreinte carbone. Une base solide Choisi parmi quelque 200 candidats, femmes et hommes, le nouveau directeur connaît bien la région. Il a fait ses écoles à Lausanne puis, dès l’instant où il a suivi les cours de la Heig-VD, il est passé pratiquement tous les jours à l’ouest du parc, voyant le site se développer. Dans la deuxième partie des années nonante, il s’est établi à Grandson, où il a vécu deux ans, puis a déménagé à Essertines pour un bail de 18 ans. Depuis six ans, il s’est établi à Yvonand. Un formateur aussi Fabrizio Marzolini est non seulement ingénieur, mais il aime échanger. Ainsi, parallèlement à son emploi chez Leclanché, il a donné des cours à la Heig-VD et à l’Ecole technique et des métiers de Lausanne (ETML). «A un moment donné, on m’a proposé un poste d’enseignement. J’ai refusé parce que j’avais besoin du côté pratique de l’ingénierie. Je suis industriel dans l’âme. Mais je suis quelqu’un qui aime partager les connaissances. Je trouve que c’est valorisant.» Au cours de sa carrière, le directeur d’Y-Parc a participé à des projets novateurs. L’un des plus symboliques, même s’il n’a pas (encore?) abouti, est celui de la Serpentine. Parfois, une technologie arrive trop tôt. «Aujourd’hui encore, la voiture autonome n’a pas de base légale», déplore-t-il. Rompu à l’exercice des échanges, Fabrizio Marzolini est conscient que dans s
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