Les conseillères et conseillers ont dit au-revoir à leur syndic Philippe Moser au terme de son ultime séance du Conseil communal. Actif jusqu’au bout pour son village, il y a présenté un préavis en vue de l’agrandissement du complexe scolaire En Brit.
Philippe Moser a vécu vendredi sa dernière séance du Conseil communal d’Yvonand. Il est resté près de vingt ans à l’Exécutif de sa commune, dont 15 ans comme syndic. Un riche parcours «dont il est impossible de tout mentionner. Mais tout le monde ici a sa propre anecdote sur notre cher syndic», a déclaré le vice-syndic Martin Schnorf. Celui-ci a toutefois rappelé quelques chiffres: «Il a siégé à 800 séances de Municipalité et transmis ses vœux à 153 nonagénaires, huit centenaires et cinq personnes de 101 ans.»
«Je pars l’esprit tranquille et clair, a réagi Philippe Moser, visiblement ému. Vous allez me manquer quand même. J’ai eu beaucoup de plaisir dans mon parcours et beaucoup de chance qu’on m’ait laissé faire mon travail.» Il a alors confié ses vœux de réussite à l’assemblée, qui s’est alors levée pour applaudir son cher «mammouth».
Comptes et coups de canon
En préambule de cette petite cérémonie d’adieux, il y a toutefois eu une séance du Conseil en bonne et due forme.
Il s’agissait notamment pour les conseillers d’y approuver le préavis relatif au rapport financier 2024 de la Municipalité. Les comptes bouclent sur un résultat positif de 18 859 francs, alors que le budget 2024 prévoyait un déficit de 604 063 francs. Un résultat en grande partie dû à un coup de pouce de la péréquation pour l’exercice 2024. «Le résultat 2024 est réjouissant si nous le regardons de loin», détaille le rapport, stipulant que la prudence reste de mise alors «que les investissements déjà consentis diminuent de plus en plus notre marge de manœuvre» Le rapport a été accepté à la quasi-unanimité par le Conseil.
Autre élément à relever, la municipale Laura Marques a prévenu que six coups de canon retentiront à Yvonand mardi prochain. Non pas pour saluer le départ du syndic, mais pour tester la résistance d’éléments de construction à la STEP, dont les travaux avancent bien, mais entrent dans une phase plus bruyante.
