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Alain Béguin doit parer au plus pressé

7 août 2013

Football – 1re ligue classic – Porté à la tête d’YS à moins de dix jours de la reprise, le successeur d’Adrian Kunz croit en son équipe, mais sait qu’il aura besoin d’un peu de temps pour faire passer son message. Interview.

Alain Béguin est de retour sur le banc du Stade Municipal. Mais plus pour y diriger Yverdon Féminin, comme ici en 2009, mais Yverdon Sport.

Alain Béguin va retrouver ses habitudes au Stade Municipal. Nommé jeudi dernier à la tête d’Yverdon Sport, il a écrit les principales lignes de son curriculum vitae d’entraîneur dans la Cité thermale, mais avec la «une» d’Yverdon Féminin, avec qui il a remporté deux fois la Coupe suisse. Depuis, il a dirigé le FC Orbe en 2e inter, avant de s’engager au comité d’YS où, en sa qualité de coordinateur technique, il gérait les équipes rattachées à Team Vaud, ainsi que les relations avec les clubs alentours. Joint avant-hier, à quelques heures de son premier entraînement, il disait se réjouir de retrouver le terrain, même s’il reprend l’équipe au pied levé, à quelques jours de la reprise.

La Région : Alain, à quel moment êtes-vous devenu une solution pour entraîner YS ?

Alain Béguin : Jeudi dernier, lorsqu’Adrian Kunz a dit qu’il ne voulait pas continuer. On a pensé à Jean-Philippe Karlen (qui a finalement signé à La Sarraz, ndlr), mais il n’avait pas les papiers nécessaires. Il a donc fallu trouver une solution vite, très vite.

Auparavant, l’opportunité de vous donner les clés de l’équipe n’avait jamais été évoquée ?

Non, car mes engagements professionnels m’empêchaient de libérer davantage de temps pour le football. Mais là, pour aider le club, je vais m’arranger pour le faire.

Quid de votre rôle de coordinateur technique ?

Pour l’instant, je continue de l’assumer également, mais nous allons chercher une solution.

Ressentiez-vous l’envie de vous rapprocher du terrain ?

Effectivement. Je me réjouis d’en retrouver les sensations. Mais après mon expérience à Orbe, il y a eu une période pendant laquelle je n’avais vraiment plus le temps de gérer une équipe, à cause de mon travail.

Pour vous qui y avez joué, était-ce un rêve, un objectif d’entraîner Yverdon Sport ?

C’est une belle chose qui m’arrive. Mais pour l’heure, je ne m’en rends pas encore vraiment compte, je n’ai pas de recul. Il faut parer au plus pressé. A peine ai-je été nommé à la tête de l’équipe que j’étais focalisé sur notre premier objectif : le match de reprise contre Bavois.

En tant que membre du comité, avez-vous contribué à composer le contingent de votre équipe ?

Non, je ne me suis occupé de rien à ce niveau. Moi, je devais compléter les staffs des équipes de jeunes, ce qui était déjà un sacré boulot (rires)! Je connais les joueurs qui composent l’effectif, mais pour l’heure, simplement comme un membre du comité. Quoi qu’il en soit, je perçois, chez eux, un vrai esprit d’équipe. Une solidarité que nous allons devoir développer pour en faire une véritable force.

En une semaine, qu’allez-vous faire avec votre équipe ?

Nous allons avoir quatre entraînements, on va s’organiser, identifier les forces en présence. Mais il est clair que nous aurons besoin d’un peu plus de temps pour tout mettre en place. Nous allons déjà travailler les bases.

Lionel Pittet