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Alain Groux regarde prudemment vers le haut

31 octobre 2014

Volleyball – 2e ligue féminine – La première équipe du VBC Yverdon- Ancienne débute son championnat demain, avec un contingent un peu court, mais pas dépourvu de qualité. Le point avec l’entraîneur.

Alain Groux, l’emblématique entraîneur des volleyeuses yverdonnoises, croit au potentiel de la génération qu’il dirige actuellement. © Duperrex -a

Alain Groux, l’emblématique entraîneur des volleyeuses yverdonnoises, croit au potentiel de la génération qu’il dirige actuellement.

L’été n’a pas été particulièrement chaud dans le Nord vaudois, mais cela n’a pas empêché le contingent de la première équipe féminine du VBC Yverdon-Ancienne de fondre comme neige au soleil. La saison dernière, il n’était pas rare de voir certaines joueuses devoir se contenter de quelques menues apparitions lors d’une rencontre ou l’autre, tant le banc d’Alain Groux était bien garni. Le casse-tête de l’éternel entraîneur des volleyeuses de la Cité thermale sera bien différent cette année, puisqu’il aura moins d’une dizaine de filles à sa disposition.

«Ce n’est pas un choix délibéré, explique-t-il. Nous avons enregistré plusieurs départs, qui n’ont pas tous été compensés. J’ai contacté des joueuses, mais, pour la plupart, le fait d’avoir des matches le samedi -ce qui est notre cas à domicile- est un frein. Beaucoup de filles préfèrent jouer en semaine.» Seules Catherine Amy, en provenance de la «deux» du club, et Laeticia Büchler, de retour d’un séjour en Suisse alémanique, ont rejoint l’équipe, tandis que cinq joueuses sont parties (Léa Bovay, Kelly Korf, Sandy Fragnière, Alexandra Schallenberger et Karen Du Pasquier).

Pourtant, Alain Groux n’affiche pas un moral en berne. Au contraire, il pense que sa formation sera plus forte que la saison dernière. «Nous sommes moins, du coup, l’équipe est plus soudée, plus homogène, sans clan», précise-t-il. Surtout, il pourra compter sur des filles presque toutes encore jeunes, mais déjà aguerries au volleyball des adultes, puisqu’elles ont déjà l’expérience de la 2e ligue. «C’est une génération qui reste sur deux titres vaudois consécutifs en juniors, rappelle Alain Groux. Donc la qualité est là.»

La 1re ligue à terme

A terme, il estime même que ces filles trouveront le moyen d’aller voir en 1re ligue comment on y taquine le ballon. Mais pas question d’en faire une fixette. «Si nous arrivons à proposer un jeu d’une qualité comparable à ce que nous avons fait pendant la préparation, nous pouvons viser le haut du tableau, estime-t-il. Mais il ne faut pas s’enflammer, compte tenu du fait que nous ne sommes que huit ou neuf, nous devons en premier lieu assurer le maintien.» Mine de rien, la saison dernière, Yverdon n’a échappé à la relégation que pour un petit rang, juste devant Sainte-Croix.

Lors des premiers matches, comme demain contre Cheseaux III (15h à La Marive), les Nord-Vaudoises pourront compter sur l’expérience de leur passeuse Florence Clément à la baguette. Dans l’attente d’un heureux événement, elle sera toutefois absente pour une bonne partie de la saison et Alain Groux confiera les rênes de l’équipe à la jeune Julie Husmann. «Elle va devoir s’affirmer, note son entraîneur. Mais je ne me fais pas de soucis, elle a les épaules pour y arriver.» Finalement, le grand manitou yverdonnois doit peut-être s’appuyer sur un effectif resserré, mais il a la chance de prêter sa confiance à chacune des filles qui y figure.

Olivier Ducros