Logo

Anaïs Coraducci accroche le top 10

14 janvier 2020 | Edition N°2661

Classée 13e à l’issue du programme court, la patineuse artistique cheyroise a réalisé une solide performance lors du libre, hier, prenant le 10e rang final.

Les gradins de la patinoire de Malley 2.0 avaient beau être moins garnis que lors du  programme court de samedi dernier, l’ambiance n’en était pas moins survoltée, hier. De nombreux élèves étaient venus apporter leur soutien à la Cheyroise Anaïs Coraducci, 13e avant le programme libre.

Plus calme que lors de son entrée en lice dans ce qui constitue sa première expérience à des JO de la Jeunesse, la patineuse du CPA Yverdon a réalisé une performance solide, avec une première partie d’exercice très propre: «J’ai essayé de me concentrer sur chaque élément. Je suis particulièrement contente de la première moitié de mon programme.»

Après avoir effectué avec brio ses deux premières combinaisons, Anaïs Coraducci a «retourné» la réception de la troisième, avant de chuter sur son double axel. Elle pouvait toutefois serrer le poing au terme de son passage, conclu par un bel enchaînement de pirouettes. «Il y avait un peu de fatigue sur la fin, concédait la patineuse de 16 ans. Je n’ai pas pu travailler le libre pendant quelques jours, la semaine dernière, à cause de douleurs au dos.»

Sa préparation écourtée ne l’a cependant pas empêchée d’obtenir son meilleur score de la saison sur un long, avec une note de 102,86, récoltant ainsi son plus haut total de l’hiver avec 150,89 points. Une performance qui lui a permis de décrocher le 10e rang d’une compétition remportée haut la main par la Sud-Coréenne Young You (214,00), devant les Russes Kseniia Sinitsyna (200,03) et Anna Frolova (187,73).

À la chasse aux pin’s

Anaïs Coraducci entend désormais profiter de la suite de son séjour lausannois en visitant la ville et… en échangeant un maximum de pin’s! «Pratiquement chaque nation a son propre modèle. J’en ai toute une série de la Suisse et je les troque avec les autres athlètes pour tenter d’en avoir un de chaque pays.» Un objectif qu’elle avait atteint l’an passé à Sarajevo, lors du Festival olympique de la jeunesse européenne.

Muriel Ambühl