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Après les tensions, un désir d’apaisement et de réforme
Patrice Lefrançois estime qu’il est urgent de réformer la politique culturelle d’Orbe. © Michel Duperrex

Après les tensions, un désir d’apaisement et de réforme

22 novembre 2018 | Edition N°2379

La Commission culturelle et des loisirs urbigène souhaite aller de l’avant.

Loin des remous qui l’ont récemment secouée, la Commission culturelle et des loisirs d’Orbe (CCLO) repense son avenir. Alors que des conseillers communaux avaient critiqué son président, Patrice Lefrançois (lire La Région Nord Vaudois du 9 novembre 2018), celui-ci souhaite sortir de la polémique et appelle les autorités à s’attaquer aux problèmes fondamentaux: la politique culturelle urbigène et le statut de ladite commission.

Patrice Lefrançois estime qu’il est urgent de réformer la politique culturelle d’Orbe. © Michel Duperrex

Patrice Lefrançois estime qu’il est urgent de réformer la politique culturelle d’Orbe. © Michel Duperrex

Pour rappel, la CCLO est soumise à un règlement quasi inchangé depuis 1974. Alors qu’Orbe compte bientôt 7 000 habitants, Patrice Lefrançois déplore l’obsolescence de l’organisation face à la réalité d’aujourd’hui: «L’offre culturelle manque de visibilité, affirme-t-il dans un communiqué cosigné avec Alexandre Baudraz, fondateur du Hessel Espace Culturel. Il est devenu nécessaire de créer un comité de coordination qui puisse réguler l’ensemble de cette offre.»

En somme, une des pistes envisagées serait d’institutionnaliser la culture sous forme de service communal. Ainsi, l’actuelle CCLO, qui n’a de commission que le nom, «pourrait être dissoute et reformée, avec deux équipes vouées à la programmation au Casino pour l’une et au Temple pour l’autre», évoque Patrice Lefrançois.

Henri Germond, syndic d’Orbe, soutient que la question doit être abordée lors du prochain Conseil communal. Si la Municipalité ne peut pas encore proposer de réponse concrète, l’édile souligne la «volonté de trouver une meilleure solution, entre la programmation et la gestion des initiatives individuelles».

Guillaume Guenat