Battu 4-3 par Thierrens II, le FCA est en train de patiemment reconstruire quelque chose.
di à Thierrens aurait pu, il y a quelques semaines, s’apparenter à un duel acharné dans la lutte contre la relégation. Chacune des deux formations, à commencer par les hôtes du soir, puis Arnex dans l’ordre chronologique, a finalement réussi à sauver sa place en 4e ligue en fin de saison.
La «deux» du FCT a su éviter le spectre de la relégation sur le terrain, ce qui ne fut pas le cas des Arnésiens. Ceux-ci ont en effet dû attendre quelques longues semaines après la fin officielle de la compétition pour voir leur maintien assuré, en tant que meilleurs antépénultièmes des sept groupes que comptait la 4e ligue l’exercice passé.
Un verdict en différé qui semblait être la seule issue possible aux yeux de Tiago Palma, capitaine du club d’En Bullandaz depuis bientôt trois saisons: «Lorsqu’on a gagné ici 1-6 lors du dernier match, j’étais convaincu que nous allions être maintenus. J’en avais parlé à Jean Luc (ndlr: Porchet, nouvel entraîneur d’Arnex depuis cet été), avec tous les retraits d’équipes et le fait que nous avions quand même inscrit 25 points, c’était inimaginable que nous coulions.»
Eviter le même scénario
Le terrain du Marais, qui avait souri à Justin Locatelli et les siens, a cette fois-ci été moins clément avec eux. Apathique en première période, au point d’être mené d’une longueur à la pause, la faute à un joli doublé d’Arthur Sberna, Arnex a souffert.
Redynamisés par les entrées simultanées d’Elvis Sulejmani et Jason Bochud, les visiteurs ont bien cru avoir refait leur retard au retour du thé. Mais l’abnégation des Thierranais a finalement eu raison d’une équipe qui, dans la lignée de son printemps, a encore passablement de réglages à effectuer pour inverser la vapeur. «L’objectif est de ne pas revivre ce qu’on a vécu la saison dernière, c’est évident», reconnaissait Tiago Palma, lui qui endosse désormais le statut d’entraîneur assistant en plus de son rôle de joueur.
«Le printemps a vraiment été dur pour nous. On était souvent entre quatre et six à l’entraînement. Et il n’y a pas miracle, si on ne s’entraîne pas, les résultats s’en ressentent», relevait le meneur de jeu. Et d’ajouter: «Les mentalités sont en train de changer. On a encore un effectif un peu court, mais avec la discipline que nous sommes en train d’instaurer, il n’y a pas de raison que cela ne fonctionne pas.»
Arnex a les ingrédients, il ne lui reste plus qu’à trouver la bonne recette.
