Artère paralysée par une fausse alerte

Yverdon-les-Bains – L’avenue Haldimand a été fermée à la circulation pendant une bonne partie de la matinée, jeudi dernier, suite à une alerte à la bombe. L’auteure de ce canular a été interpellée par la police le jour même.

L’avenue Haldimand était placée sous bonne garde, tandis que les investigations allaient bon train pour identifier et neutraliser l’éventuel engin explosif.

Une alerte à la bombe a mis la Cité thermale en émoi, jeudi dernier. La menace, communiquée par le Service de protection de la jeunesse (SPJ) -dont les locaux se situent à l’avenue Haldimand-, à la Police cantonale vaudoise, a occasionné le déploiement d’un impressionnant dispositif, en place durant une bonne partie de la matinée.

La fouille méticuleuse, effectuée par les membres du groupe Neutralisation Enlèvement Détection d’engins explosifs (NEDEX), du site, préalablement évacué, n’a, toutefois, rien révélé de particulier.

«Nous étions prêts à prendre des mesures, mais cela n’a pas été nécessaire, car l’avenue Haldimand était à nouveau accessible aux alentours de 11h45», explique Jean-Claude Ruchet, municipal en charge de la Jeunesse et de la Cohésion sociale, en référence à l’éventualité que certains élèves ne puissent pas regagner leur domicile lors de la pause de midi.

Les recherches entreprises par les inspecteurs de la Région judiciaire Nord de la Police de sûreté ont permis de mettre la main sur l’auteure de l’appel anonyme, jeudi en fin d’après-midi. Il s’agit d’une femme de 37 ans, domiciliée dans la région, qui a reconnu les faits. Elle encourt une peine privative de liberté de trois ans, au plus, ou une peine pécuniaire pour son comportement (fausse alerte et menaces alarmant la population).

L’intervention de l’avenue Haldimand a mobilisé une ambulance, le SDIS régional du Nord vaudois avec quatre véhicules, près d’une quarantaine de policiers de Police Nord vaudois, de la Gendarmerie vaudoise avec le NEDEX et la Brigade canine, ainsi que la Police de sûreté vaudoise.