Le petit festival écolo a tenu ses quartiers à l’orée de la forêt, vendredi et samedi. Petits et grands s’y sont retrouvés pour deux jours de convivialité et de partage, dans le respect de la nature.
Au Festival du Lombric, on vient pour se rafraîchir le gosier avec les sirops faits maison de Cyril Gros, responsable du bar, pour déguster la bière fabriquée à base de pain invendu de la Brasserie artisanale de Giez ou pour goûter aux tartines à l’ail des ours cueilli dans la forêt. Ce souci constant de revaloriser, de ne pas gaspiller et d’être proche de la nature, c’est ce qui fait l’âme de la manifestation depuis quinze ans. Et on se déplace de loin, en famille, pour profiter de «cette simplicité», comme le relevait Gaëlle Bart, venue de Marly (FR) avec son mari et son fils Loïc de 4 ans et demi pour le week-end. Ce qu’ils aiment au Lombric? «Etre dans la nature, danser avec des gens qu’on ne connaît pas, écouter de la musique et profiter de la vue exceptionnelle, soulignait la maman. Et on apprécie aussi les activités: Loïc a tout fait, sauf l’accrobranche par manque de temps!»
Exemple et simplicité
Samedi, la journée était consacrée aux familles. Pour cette édition 2018, les organisateurs avaient choisi le thème des arbres en mettant notamment sur pied cette activité accrobranche afin de sensibiliser les enfants à la protection de l’environnement. Pas question d’abîmer la forêt, qui ne gardera aucun stigmate du passage des festivaliers. Le but: montrer aux plus jeunes qu’il ne faut pas «utiliser les arbres comme des jouets mais comme des compagnons de vie», insiste Jonas Mayor, membre du comité. C’est d’ailleurs bien là ce qu’était venu chercher le public. «L’exemple et la simplicité d’être ensemble dans le respect de la nature», selon Sandra Jobé, d’Apples, qui avait fait le déplacement avec Clément, 9 ans, et Fernand, 7 ans.
«C’est tout à fait le genre de choses que l’on recherche: la convivialité, des produits locaux et des petits lutins dans la forêt», notait pour sa part Valérie Aymon, venue du Valais avec son mari et ses trois enfants. «On a croisé trois familles qui viennent du même coin que nous: on voit que tout ce petit monde se retrouve ici!»
Fanny Debois, Pierre-Yves Jeandel et leur petit Noé, âgé de 2 ans, participaient, quant à eux, pour la première fois au Lombric. Cette famille de Métabief (F) y a découvert un festival à son image et des animations adaptées au petit garçon, déjà sensible à son environnement: «Il sait qu’on ne jette pas les papiers par terre et il les ramasse pour les mettre à la poubelle, commentait la maman. Ça commence comme ça!»