La première édition de l’Urbachallenge a tenu toutes ses promesses, samedi à Orbe.
Dans une ambiance féerique d’une ville d’Orbe prête à accueillir Noël, petits et grands se sont alignés les uns après les autres sur la ligne de départ devant l’Hôtel de Ville. La première édition de l’Urbachallenge a pris racine dans les cerveaux à la tête du Vélo Club Orbe, en particulier dans celui de son vice-président, Gregory Dandrel. L’épreuve devait d’abord répondre à un besoin simple: suppléer une pratique du vélo compliquée en hiver. «Nos membres avaient tracé une boucle dans les rues avec le maximum d’escaliers possible. Ce défi nous avait beaucoup plu, et nous avons décidé de donner vie à cet esprit de dépassement en créant cette course.»
L’Urbachallenge est né dans un format un petit peu particulier et plutôt attrayant. Les participants avaient l’embarras du choix: ils pouvaient concourir seuls ou en relais, peu importe l’âge. Une formule qui s’est avérée payante au vu du nombre de participants: 32 duos. «En discutant autour de nous, plusieurs personnes se sont montrées réticentes à parcourir 8 km dans le froid, reprenait Gregory Dandrel. Nous avons alors eu l’idée d’ajouter la possibilité de réaliser la course en relais, une idée qui a su rassembler.»
Cela a par exemple profité aux Teba. «Mon fils est venu me parler de cette course et je n’ai pas hésité longtemps. Je m’étais remis à courir ces derniers mois, et l’idée de participer à une compétition avec lui m’a motivé», racontait Luis Teba, qui a bouclé son relais seulement huit minutes derrière le temps de son fils.
Sous une température avoisinant le 0, une bombe est néanmoins venue réchauffer l’atmosphère. Elle se nomme Timo Roth. L’Yverdonnois a surclassé tout le monde en terminant très largement vainqueur, devenant ainsi à jamais le premier lauréat de l’histoire de l’Urbachallenge en 29’.
Le VC Orbe a donc su conquérir les amoureux de la course à pied. Gregory Dandrel se réjouit de l’engouement autour de l’événement, avec 145 coureurs inscrits. «Nous misions sur deux fois moins de participants, nous sommes surpris et nous n’allons pas nous arrêter là.»