Beau succès pour la Nage de l’espoir

Yverdon-les-Bains – Lancée par deux gymnasiennes, cette action contre le cancer a rassemblé 120 participants.

La piscine d’Yverdon-les-Bains était bien garnie lors de l’événement.

On nageait pour la bonne cause, samedi dernier, à la piscine d’Yverdon-les-Bains, où tous les ingrédients étaient réunis pour garantir à chacun une belle soirée sportive. Deux organisatrices motivées et souriantes, entourée d’un staff performant, des participants et un public nombreux, un programme riche, avec une démonstration de natation synchronisée proposée par les clubs de Neuchâtel et Pully et, enfin, une météo favorable. Le tout, donc, pour une oeuvre caritative car les bénéfices de cette Nage de l’espoir vont être reversés à la Ligue vaudoise contre le cancer.

Travail de maturité

De g. à dr.: Chantal Diserens, membre de la direction de la Ligue vaudoise contre le cancer, avec les gymnasiennes Laura Loebl et Amélie Schenker.

L’idée d’une telle manifestation a surgi dans l’esprit de deux gymnasiennes il y a cinq mois, lorsqu’il a fallu choisir un thème de travail de maturité. Si la plupart des travaux portent sur un sujet, tantôt historique, tantôt scientifique, Amélie Schenker et Laura Loebl, encadrées par Paola Garcia, ont vu les choses en grand, avec un projet concret liant leur passion du sport et leur volonté d’agir pour les autres.

«Reverser nos dons à la Ligue vaudoise contre le cancer a été un choix spontané. Nous avons beaucoup appris et découvert, par exemple, dans les domaines de la recherche de sponsporing ou de la tenue d’une comptabilité. De plus, nous avons une très bonne entente avec Amélie. Les gens ont été généreux avec nous et nous remercions encore chaleureusement tous ceux qui nous ont soutenu», déclare Laura Loeb.

Risque payant

Les participants ont nagé une heure, seuls ou par équipe. Ils étaient parrainés par leur entourage en fonction du nombre de traversées accumulées.

Pari risqué, mais réussi, avec un total de 120 participants. Un résultat supérieur à celui espéré. Familles, amis, gymnasiens, écoliers, tous plus motivés les uns que les autres, sont venus en nombre. Les deux iniciatrices ont également pu compter sur le soutien de nombreux sponsors régionaux. «On ne pensait pas avoir autant de monde. La pratique est finalement mieux que la théorie. C’était un gros investissement personnel, mais peu contraignant, car ce projet nous a passionnées», commente Amélie Schenker.

Prochaine échéance de taille pour les deux gymnasiennes: la défense orale de leur travail en fin d’année. Gageons que celle-ci sera aussi engagée et dynamique que leur partie pratique.