Bonne cuvée des Scènes du chapiteau
23 août 2016 | Edition N°1812
Romainmôtier – Les quatre jours de la manifestation ont rencontré un vif succès. Près de 4000 spectateurs se seraient rencontrés autour de la musique, de la danse, du théâtre et de la gourmandise.
Le spectacle «Shakespeare Caravane», de la compagnie des ArtPenteurs, a été très apprécié.
«Le bilan de l’édition 2016 est positif», relève Jan Reymond, président de l’association Champs Libres, qui a organisé les Scènes du chapiteau pour la septième fois entre jeudi et dimanche derniers à Romainmôtier. «Nous avons eu une excellente programmation et les professionnels de la restauration ont sensiblement amélioré la qualité des mets servis au public. De plus, les premiers chiffres laissent apparaître une fréquentation légèrement supérieure à celle de 2015. Nous devrions juste atteindre les 4000 spectateurs.»
Lost in Swing a proposé son jazz pour animer une partie de la soirée de samedi.
Le public a particulièrement apprécié le climat de la fête. «L’ambiance est très sympathique», lance un couple. Et parmi les prestations artistiques, il est à relever l’excellent spectacle de la compagnie des ArtPenteurs. Ces fossoyeurs des cimetières des héros d’œuvres du grand dramaturge anglais ont emmené le public dans leur «Shakespeare Caravane». Un spectacle déambulatoire au cours duquel les comédiens ont présenté des périodes de la vie de l’auteur qu’ils apprécient particulièrement. Humour et qualité artistique étaient au rendez-vous.
Ces spectacles proposés par des petits groupes sous tentes donnent un caractère plus intimiste à la pièce et permettent de saisir pleinement la saveur des textes de Shakespeare, choisis par Chantal Bianchi et Thierry Crozat.
«Aseptimie», l’une des sculptures mécanique de Nicolas Coyetaux.
De plus, les statues mécaniques de Nicolas Coeytaux, qui étaient présentées, ont démontré un véritable talent artistique. Elles rappellent quelque peu les machines de Jean Tinguely. Les voir en fonction laisse à penser que le sculpteur s’est bien amusé en réalisant «Aseptimie» ou la tombe mécanique de «Saint Bénéfice décédé en 2051». D’autre part, le chapiteau érigé pour l’occasion se prêtait à merveille aux spectacles et concerts qui se sont succédé tout au long des quatre jours de festivités.
