Bouffée d’oxygène à la vallée de Joux
15 mai 2013La première édition du Festival du livre nature et montagne se déroulera les 25 et 26 mai prochains au Sentier.
Directeur des Editions du Belvédère, Emmanuel Vandelle est un admirateur de la vallée de Joux, région sur laquelle il a publié un ouvrage il y a deux ans et demi. Il franchit un pallier supplémentaire en lançant, avec la collaboration de Jean-Marie Choffat, alpiniste et auteur, ainsi que d’un comité de pilotage incluant des représentants des communes combières, le Festival du livre nature et montagne de la vallée de Joux. «C’est une première dans l’arc jurassien franco-suisse, et même en Suisse romande», affirme-t-il. Destiné à un large public, l’événement intitulé «Les mots voyageurs» regroupera une large palette d’auteurs et d’acteurs de divers horizons. Des cafés littéraires, ainsi que plusieurs expositions et conférences sont au programme, dont un hommage au guide René Desmaison, samedi 25 mai à 18h30. A cette occasion, son fils Pascal présentera sa dernière réalisation, «Pérou-Equateur». «La projection du film se fera en 16 millimètres car il n’existe pas en DVD. Il relate les ascensions de René Desmaison dans ces régions durant la période 1970-80», précisent les organisateurs.
Un appui de taille
Avec environ 1200 ascensions à son actif, Jean-Marie Choffat, directeur de la collection Montagne aux Editions Belvédère, possède un important réseau dans le milieu de la montagne et de l’alpinisme. Son carnet d’adresses a permis de faire venir un certain nombre de personnalités, au rang desquelles figure Marc Batard, qui détient le record de vitesse d’ascension de l’Everest sans oxygène.
Ouvert gratuitement au public samedi et dimanche 25 et 26 mai au Centre sportif de la vallée de Joux, au Sentier, le Festival du livre nature et montagne sera précédé vendredi par une visite de Jean-Marie Choffat et de Gérard Jacob, alpiniste et photographe, dans les écoles de la région.
Emmanuel Vandelle se félicite de l’écho favorable obtenu auprès des autorités locales. De l’idée à sa concrétisation, une année et demi aura été nécessaire à la mise en place du festival. Le projet est prévu sur trois ans mais sa reconduction dépendra du succès rencontré auprès de la population. «On espère que les gens du bas viendront aussi», déclare Jeannine Rainaud, syndic du Chenit.