Le FC Bavois a retrouvé les terrains lundi. Quelques nouveaux visages ont fait leur apparition.
«Il nous a fallu frapper un grand coup sur la table après la fin du premier tour. Nous avons eu des discussions individuelles avec l’ensemble des joueurs, car cela ne pouvait pas continuer de cette façon.» Les mots de Christian Weidmann, directeur sportif du FC Bavois, étaient forts, lundi au Mont-sur-Lausanne, à l’heure où les joueurs de la première équipe reprenaient le chemin de l’entraînement.
Sans être largués, loin de là, les Bavoisans occupent tout de même la place de lanterne rouge de Promotion League. Un classement symptomatique de la mauvaise dynamique dans laquelle se sont englués les Nord-Vaudois l’automne passé.
«Quand on perd plusieurs matches d’affilée, cela devient compliqué. Pour les joueurs, pour le staff, ce qu’on traverse à l’heure actuelle constitue un vrai défi. On n’a jamais eu l’impression d’être hors sujet, mais on a égaré des points qu’on ne devait pas. Avec une ou deux victoires supplémentaires, le discours aurait été différent. Chacun doit maintenant prendre ses responsabilités», martelait l’entraîneur Bekim Uka, tout en gardant un œil attentif sur l’échauffement de ses protégés.
Une réaction est attendue
Compte tenu des circonstances, il était devenu évident que plusieurs changements devaient s’opérer à l’interne, à commencer par l’état d’esprit.
«J’en attends davantage de mes joueurs, en particulier de la part des cadres, qui doivent sortir un peu de leur zone de confort pour le bien du groupe. Au premier tour, on a eu tendance à systématiquement chercher les fautifs et surtout à se trouver des excuses. Ce printemps, il va falloir que l’on retrouve un état d’esprit positif et que chacun travaille pour son coéquipier. Moi le premier, je dois en faire plus pour guider l’équipe, qu’elle engendre de la confiance et, surtout, pour regagner des matches.»
En dépit des températures presque polaires qui régnaient au Châtaignier pour cette première séance de l’année, Ayoub Ouhafsa et ses coéquipiers ont officiellement lancé, dans la bonne humeur, le compte à rebours qui les sépare de la reprise du championnat, le 15 février prochain, au Grand-Saconnex. En espérant arriver fin prêts le jour J, le maintien en dépendra.
Quatre départs et autant d’arrivées
Les entretiens menés en fin d’année dernière par les dirigeants bavoisans ne seront pas restés sans répercussions. «Plusieurs éléments ne nous ont pas, ou plus, donné satisfaction. Les performances sportives étaient insuffisantes et nous avons dû prendre des décisions. Cela n’a pas été chose facile, mais nous avons été contraints de mettre les intérêts du club en priorité», explique le directeur sportif Christian Weidmann.
Parmi les mouvements enregistrés durant la trêve hivernale, quatre joueurs ont été libérés: le gardien titulaire Robin Enrico, le polyvalent Muamer Zeneli, l’attaquant Yann Kasaï et le latéral Yanique Edoh.
Au rayon des arrivées, elles devraient être effectives dès l’ouverture de la fenêtre des transferts, qui commence à partir d’aujourd’hui et durera jusqu’au 28 février prochain.
Quatre renforts ont déjà donné leur accord et vont rejoindre les Peupliers: le joueur de couloir Loan Guignard (Yverdon II), les attaquants Aliou Niang et Logan Clément (tous deux de Grand-Saconnex), ainsi que le portier Maxime Brenet (Portalban-Gletterens) porteront les couleurs du FC Bavois pour le deuxième tour. «Nous cherchons encore à enrôler un défenseur central, de préférence expérimenté, un milieu de terrain offensif et un attaquant.»