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Ça n’avance pas
Théo Rochat n’a pas obtenu de penalty sur cette occasion. C’est pourtant lui qui a touché le ballon, avant que le défenseur argovien ne le crochète. L’arbitre Etienne Roux n’était pas de cet avis. Photos: Gabriel Lado

Ça n’avance pas

22 avril 2025 | Textes: Manuel Gremion
Edition N°3930

Comme une semaine plus tôt à Lugano, le FC Bavois a dû se contenter d’un nul contre Baden, samedi. De nouveau un adversaire direct que les hommes de Bekim Uka n’arrivent pas à battre.

Dans sa situation, le FC Bavois a besoin de gagner. Il n’y parvient pourtant pas assez régulièrement. Il reste sur deux nuls consécutifs contre des adversaires directs, 0-0 à Lugano, puis 1-1 contre Baden, aux Peupliers, samedi.

Depuis la reprise du championnat, en février dernier, les hommes de Bekim Uka n’ont marqué un but qu’à une seule reprise, contre Vevey (succès 2-0). «Et encore, l’un des deux goals était un penalty», rappelle l’entraîneur bavoisan, qui aimerait bien que ses ouailles retrouvent de la confiance devant le filet adverse, «quitte à gagner les matches 5-4».

Ce n’est pas le cas. Bavois se crée des occasions, mais connaît toutes les peines du monde à pousser le ballon au fond. Samedi, contre Baden, Blerim Iseni a inscrit son penalty en deux temps pour égaliser à 1-1. Ouf!

Paradoxalement, si la formation des Peupliers n’avance pas vraiment avec ces matches nuls, elle est toutefois repassée sur la barre, laissant Zurich M21 dans son dos en raison d’une meilleure différence de buts. La bataille s’annonce terrible jusqu’au bout.

«Face à un concurrent direct, tu espères toujours prendre les trois points. Surtout cette fois contre Baden, avec un adversaire venu vraiment dans l’idée de défendre, reprend Bekim Uka. On manque de réalisme, on marque peu de buts, que sur penalty, souvent qu’un but, et c’est ainsi compliqué de gagner des matches. Pourtant, les occasions, on les a.»

Sacré programme

Il va falloir réussir à trouver un déclic dans le sprint final. Ce d’autant plus que le programme de Bavois, lors des cinq derniers matches du championnat, dont trois auront lieu à l’extérieur, est compliqué sur le papier: des déplacements à Breitenrain, à Bienne et à Rapperswil, des formations de haut de tableau, attendent l’équipe. Elle recevra aussi Brühl et, enfin, Zurich M21 lors de l’avant-dernière journée, pour une confrontation qui promet d’être cruciale.

Y a-t-il une recette pour changer le cours des événements? «On bosse, ça c’est sûr, assure le coach. On répète les gestes, mais en match, c’est autre chose. On dirait qu’on n’est pas prêts parfois, quand le ballon arrive. Il faut être plus déterminés.» Là, ça devient sérieusement urgent.