La Commune a lancé les appels d’offres pour obtenir les prix du marché.
«Le but de l’appel d’offres est d’arriver à fixer le prix. On pourra le faire sur la base des soumissions rentrées à hauteur de 66 %», explique Fabian Gagnebin, syndic de Champagne.
En effet, avec l’appui du bureau Fesselet Krampulz Architectes, qui avait remporté le concours organisé avant la pandémie du Covid, la Commune de Champagne a lancé entre fin mai et juin plusieurs appels d’offres, en fonction des lots, pour la construction du campus scolaire et sportif.
Un investissement important
A ce stade, sur la base d’estimations sommaires, le complexe nécessiterait un investissement de 29 millions pour la partie à charge de l’ASIGE (Association scolaire intercommunale de Grandson et environs) – l’association prend en charge les intérêts de la dette et l’amortissement –, et de 17 millions à la charge de la Commune.
Une fois les soumissions rentrées, les organes de l’association intercommunale pourront se prononcer sur un projet chiffré. Sauf contretemps, l’ASIGE prendra sa décision début octobre, juste avant les vacances scolaires d’automne. Quant au Conseil communal de Champagne, il traitera du sujet le lendemain.
Dynamique démographique
La construction de ce complexe est justifiée par la démographie scolaire. Le nouveau campus permettra de répondre aux besoins du nord de l’arrondissement. Un autre centre devrait être érigé à l’ouest, à Montagny-près-Yverdon.
Une bonne nouvelle
La bonne nouvelle en ce début d’été, c’est que le projet de construction d’un complexe scolaire à Montagny-près-Yverdon est possible.
En effet, la Commune possède des terrains classés en zone d’utilité publique autour de la grande salle. Après un premier examen, il semblait difficile, voire impossible, de respecter les normes OPAM, ordonnance sur les accidents majeurs, applicable, entre autres, le long des trajets autoroutiers.
Deux variantes possibles
Or des études plus précises ont démontré que le projet est réalisable, explique Frédéric Rohner, syndic de Montagny-près-Yverdon: «En disposant les bâtiments d’une certaine manière, avec les installations sportives, voire administratives, côté autoroute A5, on respecte la loi. Le projet est donc possible. D’autant plus que le PACom (plan d’affectation communal) n’a pas suscité d’opposition et que les terrains sont en zone d’utilité publique.»
Cela dit, s’il est certain qu’un complexe scolaire doit être construit à Montagny, il faut encore en déterminer la capacité. En effet, une variante consiste à construire 12 classes à Montagny et 4 à Giez. Ce qui nécessiterait des travaux de rénovation du collège de cette dernière localité.
Si Giez renonce à l’aménagement de ces 4 classes, la capacité du centre scolaire de Montagny sera portée à 16 classes. Les décisions, tant communales qu’intercommunales, concernant ces variantes devraient être prises ces prochains mois.
