Malgré la relégation d’YS en Challenge League, Paul Bernardoni a fait partie des quelques éléments du collectif yverdonnois à surnager dans le marasme d’un exercice timoré pour le club de la Cité thermale.
Semaine après semaine, Paul Bernardoni a démontré l’étendue de sa panoplie en défendant les cages d’Yverdon Sport, et ce depuis son arrivée en janvier 2024.
On ose le dire, le Français fait assurément partie des tout meilleurs gardiens de Super League. Il l’a prouvé, chaque fois, ou presque, que les siens ont eu besoin d’un miracle de sa part. C’est d’ailleurs bien pour cela que le dernier rempart est, comme à l’heure du bilan intermédiaire, plébiscité par La Région en tant que meilleur joueur de la saison du côté d’YS, avec la note de 8/10.
Le revers de la médaille, cependant, est que les Verts ont bouclé leur exercice en tant que plus mauvaise défense de la ligue, côte à côte avec Winterthour, délaissant ce qui avait fait leur force jusqu’à l’hiver.
Moins souverain dans certaines interventions, concédant des buts parfois évitables, le natif d’Evry a été une victime collatérale du système de jeu de Paolo Tramezzani, qui a mis en lumière les lacunes de l’arrière-garde nord-vaudoise.
Ce revirement a toutefois permis aux éléments offensifs de s’illustrer davantage, à l’image d’Antonio Marchesano, crédité d’un 6,5 pour son apport après son arrivée, et de Marley Aké, qui hérite d’un 7, confirmant que les espoirs placés en lui étaient légitimes.
