A l’occasion de la troisième édition de son tournoi annuel, le week-end dernier, le BC Orbe a encore montré qu’il avait bien des talents dans ses rangs.
Le BC Orbe est reconnu pour sa formation particulièrement productive depuis de nombreuses années. Les amateurs de badminton ont tous déjà entendu parler de Julie et Nicolas Francoville, de Lucie Amiguet ou encore des trois frères Chanthakesone. Leur point commun? Ils ont tous été formés au BC Orbe et jouent maintenant en Ligue nationale A ou B.
Comment se fait-il que le club urbigène produise autant de talents?
Président du BCO, Stéphane Amiguet a forcément quelques réponses: «Il y a une dizaine d’années, l’entraîneur Pavel Uvarov est arrivé au club, et il a transformé la manière de former les joueurs. De plus, la responsabilité des parents en tant que soutiens et moteurs de motivation a été mise en avant. Grâce à ce travail conjoint, nous avons pu obtenir les résultats que nous connaissons aujourd’hui.»
Cependant, Orbe ne possédant qu’une équipe en 2e ligue en interclubs, la rançon du succès est, comme pour tous les clubs formateurs, la fuite de ses talents chez les «grands» que sont Yverdon et Lausanne.
Face à cette problématique, Stéphane Amiguet a cherché des solutions, dans le but d’élever ce plafond de verre et, ainsi, éviter le départ trop rapide des jeunes pousses urbigènes.
Une nouvelle génération
Seulement, rien n’est facile, même si l’ascension en 1re ligue serait un excellent pas dans ce sens. «Ce qui est frustrant, c’est de se dire que si, aujourd’hui, tous les éléments formés au club revenaient jouer chez nous, nous pourrions avoir un club de LNA.»
Déjà, la jeune génération représentée par Nathan Nguyen ou encore Nathan Babbar semble avoir un avenir radieux. Cependant, encore une fois, tôt ou tard, ces oiseaux rares s’en iront loin du nid urbigène, et tout sera à recommencer pour le BC Orbe, ce brillant club formateur.
