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Ces trois-là ont les crocs!

20 novembre 2009

Les trois ont les crocs! © Muriel Antille

Les trois ont les crocs! © Muriel Antille

Titres nationaux pour Pascal Mauroux et ses chiennes.

Déjà vice-champion du monde cette année en agility pour les bergers belges avec Bejay, l’entraîneur des Cabot’ins, le Club cynologique d’Yverdon, vient de rajouter deux lignes à son palmarès: celui de champion suisse bergers belges avec Bejay, et celui espoirs avec la fille de Bejay, Atomic Folly!

Un bilan familial complété par le 4e rang obtenu par sa femme, Irène, et la soeur d’Atomic, Adrénaline, en catégorie espoirs. «On a une belle lignée, admet, tout sourire, le conducteur de Chez-le-Bart (NE). La maman de Bejay avait été vice-championne du monde toutes races. Mais le mérite en revient à ma femme, qui entraîne parfaitement tous nos chiens.» C’est qu’à leur domicile, les protégés de la famille Mauroux bénéficient d’un jardin équipé de quelques obstacles, où ils peuvent s’ébattre.

Lors de ces Championnats nationaux des bergers belges, 110 chiens environ étaient de la partie. Et Pascal Mauroux et ses bergers sont allés crescendo. «Atomic s’est qualifiée pour la finale lors de la deuxième épreuve. Pour Bejay, il a fallu attendre la troisième», relate-t-il. Lors des deux manches de la finale, mère et fille ont pris les devants de leur catégorie respective dès le jumping. Et Atomic porte bien son nom: véritable bombe, elle a terminé avec huit secondes d’avance au combiné des deux manches sur son dauphin, après son passage à l’épreuve d’agility: «Normalement, cela se compte en centièmes ou dixièmes de seconde», souligne Pascal Mauroux. A seulement 19 mois -elle a commencé la compétition en ce mois d’octobre!-, Atomic a connu une progression fulgurante.

«Après sa victoire, je me suis dit que ce serait sympa de faire les deux titres, avec la mère et la fille, souligne l’entraîneur du club yverdonnois. Et malgré une erreur de conduite de ma part, et le troisième chrono de l’agility, on est restés en tête!» Et Bejay de s’adjuger son deuxième titre national, après 2006.

La saison se termine sur un succès et l’objectif, l’an prochain, sera de se qualifier encore pour les Championnats du monde. «Mais si on fait de l’agility, relève Irène Mauroux, c’est avant tout pour être avec nos chiens. De vrais chiens de famille.»