Cesla Amarelle «réfléchit» à la Muni

Yverdon-les-Bains – Plébiscitée dimanche dans sa ville, la socialiste n’exclut plus de se lancer dans la course à l’Exécutif de la Cité thermale en 2016. Une candidature qui changerait le visage de l’élection.

Ici lors de la visite de la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga, en août dernier, Cesla Amarelle (à g.) pourrait offrir aux électeurs yverdonnois, en 2016, un choc au sommet face à Jean-Daniel Carrard.

Et si les élections fédérales de dimanche changeaient le visage de la prochaine élection à la Municipalité d’Yverdon-les-Bains? Le plébiscite obtenu par Cesla Amarelle dans sa ville (seconde juste derrière la conseillère aux Etats Géraldine Savary) pourrait modifier beaucoup de choses. Si la socialiste, très occupée par son mandat de conseillère nationale et son poste de professeur de droit à l’Université de Neuchâtel, a longtemps été catégorique dans son refus d’une éventuelle candidature à l’Exécutif de la Cité thermale, elle ne l’est plus. «Le PS est entré dans une phase de réflexion, reconnaît-elle. A ce stade, tous les scénarios sont ouverts.»

Cesla Amarelle admet que son score aux fédérales a changé la donne. Dans la rue, depuis le début de la semaine, les gens lui posent la question d’une candidature. Une page sur Facebook a même été récemment créée par un groupe de citoyens pour lui demander de se présenter à la Municipalité.

Locomotive électorale

La question est, surtout, de savoir si le Parti socialiste yverdonnois, encore groggy suite à son échec à la complémentaire de l’année dernière, peut réellement se passer d’une telle locomotive électorale dans sa stratégie de reconquête. Car le PSY ne présentera qu’un seul sortant en 2016, Jean-Claude Ruchet. Egalement pressenti sur la liste, Pierre Dessemontet, même si son score de dimanche est jugé «très encourageant», est resté derrière Cesla Amarelle. «La base de l’action des socialistes vaudois reste les communes, relève cette dernière. Yverdon, deuxième ville du canton, est, évidemment, stratégique pour nous.» Des discussions doivent également être menées en fonction des élections cantonales de 2017, mais, nul doute qu’une candidature de la conseillère nationale pimenterait l’élection à la Municipalité yverdonnoise.