C’est parti pour un an de travaux!
10 janvier 2025 | Texte: Jean-Philippe Pressl-Wenger / Com.Edition N°3867
La rénovation du château se poursuit. L’étape dédiée à la tour des Gardes débute lundi et durera jusqu’à la fin de l’année. Avec des conséquences sur la circulation.
La circulation va continuer de se compliquer dans le centre de la Cité thermale. Les travaux de restauration du château vont vivre leur 28e étape, qui se concentrera sur la tour des Gardes. Le chantier débutera lundi et se poursuivra jusqu’au terme de l’année en cours. Si dans un premier temps, limité, la circulation ne sera pas impactée, cette situation ne durera pas.
Trafic unidirectionnel
Dès le 3 février, le trafic ne se fera que de manière unidirectionnelle dans le goulet du Casino, dans le sens allant de la rue de la Plaine vers la rue du Casino. Cette restriction s’appliquera à tous les véhicules motorisés. Par ailleurs, les trajets des transports publics yverdonnois seront logiquement aussi impactés. Les lignes de bus Travys 604 et 605, en direction de la Maison-Blanche et d’Y-Parc/Découvertes seront déviées via l’avenue Haldimand. Ces changements ont pour conséquence la suppression temporaire des arrêts Théâtre Benno Besson et Plaine dans ce sens. Un arrêt provisoire sera implanté au début de l’avenue Haldimand.
Cette solution transitoire, que ce soit pour le trafic des véhicules à moteur ou pour celui des transports publics, représente probablement le compromis le moins impactant pour les usagers de la route. Dans une première mouture, le préavis qui demandait le crédit d’investissement de 1,15 million pour la réfection de la tour des Gardes prévoyait de fermer purement et simplement le goulet du Casino dans les deux sens. Ce point avait d’ailleurs fait tellement réagir qu’il avait précipité le retrait de ce premier jet.
Mise en valeur du patrimoine
Le château d’Yverdon-les-Bains, comme la place Pestalozzi qu’il jouxte, demeure un élément majeur pour l’attrait touristique de la ville. Ce premier «carré savoyard» commandité par Pierre de Savoie dans la deuxième partie du XIIIe siècle a connu de nombreuses transformations tout au long de son imposante présence au centre de la cité. Cette forteresse militaire de plaine a donc connu plusieurs vies, accueillant les baillis bernois à la fin du XVIIIe siècle et devenant bien plus tard une école et ce jusqu’en 1974. Le château fait également partie d’un patrimoine exceptionnel, ceci au niveau national. Voilà pour le rappel historique.
Concernant les travaux proprement dits, ils s’intègrent dans une vaste opération de rénovation qui a déjà vu de nombreuses étapes être menées à bien. L’intervention prévue sur la tour des Gardes tout au long de cette année fait suite à celles réalisées sur la tour des Juifs (le long de la rue Pestalozzi), puis sur la tour de la Place en 2023 (sur la place Pestalozzi). Seule la dernière tour, située au sud-est de la construction, proche de la passerelle de la Plaine, n’a pas encore fait l’objet d’une récente rénovation.
Arbres abattus
Par ailleurs, quatre platanes, situés sur l’esplanade entre la tour des Gardes et celle au sud-est, seront abattus. Ces arbres ont été touchés par la maladie du Massaria, ou chancre coloré du platane, un dessèchement des branches de gros diamètre. Ils seront toutefois remplacés, mais pas de sitôt. Ils entreront dans le cadre d’un projet d’arborisation et d’aménagements extérieurs prévu dès 2028.