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Cinq générations fêtent Frona Buffat-Emery

5 février 2021

Entourée de ses enfants, Frona Buffat-Emery a soufflé ses cent bougies, se souvenant notamment très bien de l’époque où elle se rendait jusqu’à Lucerne en vélo.

Souriante, elle se rappelle parfaitement quelques beaux souvenirs, Frona Buffat-Emery, qui a fêté ses 100 ans lundi dernier, le lendemain de la date officielle, entourée de ses enfants. Covid oblige, il n’était en effet pas possible de réunir toute la famille proche, qui compte pas moins de 26 personnes.

Elle-même issue d’une famille de deux enfants, Frona en a eu trois – Danièle Graber, l’aînée, Alexandre et Olivier –, mais aussi huit petits-enfants, quatorze arrières-petits-enfants et un arrière-arrière-petit-enfant se prénommant Maé. à part de la difficulté à se mouvoir, Frona Buffat-Emery est en bonne forme et elle affectionne de retrouver régulièrement les siens, comme ce fut le cas pour quelques-uns la semaine précédant son centenaire. Elle occupe toujours son petit appartement et peut compter aussi sur le soutien du CMS Nord vaudois.

Née à la rue Haute à Grandson le 31 janvier 1921, et veuve de Raymond Buffat, qui aurait eu le même âge qu’elle cette année, elle s’était mariée en 1946 et a aussi résidé à Penthéréaz et à Pailly, avant d’arriver à Yverdon-les-Bains en 1948. «Nous habitions à la Maison-Blanche, devenue ensuite un hôtel-restaurant, indique-t-elle. Je me souviens que, jeune-fille, je me rendais jusqu’à Lucerne en vélo (sans vitesses), à Brienz aussi, où j’ai travaillé comme fille au pair chez Hans Hamberg (HH), la maison qui faisait des feux d’artifices. Une fois mariée, nous faisions ensuite des jolis tours à vélo dans la forêt de Corcelles-le-Jorat avec mon mari.»

Frona aime beaucoup la nature et les fleurs et se rappelle quand la télévision est arrivée, «car avant on pouvait seulement écouter la radio», précise-t-elle. Arrière-arrière-grand-maman conquise, elle s’intéresse encore à ce qui se passe aujourd’hui, avec un œil un peu soucieux et songeur sur l’actualité. à 100 ans, elle est heureuse, comme l’illustre d’ailleurs son sourire presque permanent.

«C’est un privilège, en cette période de pandémie, de l’avoir encore parmi nous, souligne sa belle-fille Catherine. Nous l’entourons le plus possible et le CMS est un appui essentiel qui lui permet d’avoir l’avantage de rester à la maison».

Roger Juillerat