Les responsables du groupe Orllati ont présenté, jeudi dernier, un projet de septante-deux logements à deux pas de la gare du futur RER.
La Cité du fer, qui compte quelque 3850 habitants, pourrait en accueillir près d’un millier de plus d’ici 2035. La croissance prévue, et déterminée par les dispositions légales, devrait s’effectuer au rythme de 1,7% par année. Dans ce contexte, le groupe Orlatti a présenté, jeudi dernier, un projet de cinq immeubles de trois niveaux sur rez, abritant 72 appartements et un parking souterrain de 144 places sur deux niveaux, prévu au Day. Une trentaine de places supplémentaires seraient aménagées en surface, pour la clientèle des commerces projetés au rez-de-chaussée de trois bâtiments.
Idéalement placé
Cet ensemble devrait prendre place sur une vaste parcelle située au cœur de la boucle effectuée par la route cantonale des Grands-Bois (contournement), à proximité de la gare du Day. Celle-ci va être déplacée et reconstruite d’ici décembre 2021 à 300 mètres de l’existante.
C’est dire que ce projet pourrait s’inscrire dans une situation idéale du point de vue des critères d’aménagement et de mobilité puisque la cadence à la demi-heure sera introduite à ce moment-là.
Dirigée par Robert Ischer, directeur général du groupe Orllati, sous le regard attentif du patron du groupe Avni Orlatti, cette séance a permis à l’architecte Héléna Carnal de présenter les grandes lignes du projet du quartier de La Torche. Les cinq immeubles seront construits sur cette bute qui offre un beau dégagement, en partie sur les terrains occupés par des friches industrielles, dont l’ancienne fabrique de carbures.
Ces immeubles auront la forme de pentagones, de manière à offrir une vue dégagée à tous les appartements, a précisé l’architecte, qui a insisté sur la gestion des flux dans le quartier. Le trafic généré par les commerces s’écoulera en sens unique, sur une zone 30 km/h. L’accès s’opérera par le sud-ouest, où est située également l’entrée du parking souterrain. En surface, la mobilité douce devrait être privilégiée, avec des places piétonnes et des zones de rencontre.
Dans les immeubles, les appartements – trois à cinq par niveau – seront distribués autour d’une cage d’escaliers centrale. Du point de vue esthétique, le toit fait figure de sixième façade.
On précisera que ce projet, actuellement à l’enquête publique, répond aux critères légaux en vigueur pour cette zone. L’étude d’un plan de quartier n’est donc pas nécessaire. Mais les positions contradictoires, dans d’autres dossiers, du Service du développement territorial (SDT) ne permettent pas d’affirmer qu’il passera la rampe.