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Commandant relevé de ses fonctions

8 avril 2015

Nord vaudois • Après avoir mis fin au mandat de Raphaël Berthoud, le SDIS de la Plaine de l’Orbe se cherche un nouveau commandant.

La caserne du SDIS de la Plaine de l’Orbe est, aujourd’hui, sans commandant. Son premier chef, Raphaël Berthoud (médaillon) a vu son mandat être interrompu par le Comité de direction de l’organisme regroupant dix-sept communes.

La caserne du SDIS de la Plaine de l’Orbe est, aujourd’hui, sans commandant. Son premier chef, Raphaël Berthoud a vu son mandat être interrompu par le Comité de direction de l’organisme regroupant dix-sept communes.

Un peu plus d’une année après sa création, en janvier 2014, le Service de défense incendie et secours de la Plaine de l’Orbe (SDISPO) se cherche un nouveau commandant. «Une mise au concours du poste sera lancée ces jours, afin de trouver un nouveau chef, dans l’idéal, pour le 1er juin», confirme Cendrine Cachemaille, municipale à Baulmes et présidente du Comité directeur (CODIR) de cet organisme né du regroupement des pompiers de dix-sept communes.

Commandant ad interim

En effet, Raphaël Berthoud, nommé fin 2013 au poste de commandant de cette nouvelle entité, a été relevé de ses fonctions à la fin du mois de février dernier. Si elle n’a pas encore été communiquée publiquement, la nouvelle de l’éviction de l’enseignant de Valeyres-sous-Rances a été annoncée aux différents responsables, lors du rapport d’Etat-major, qui s’est déroulé à Orbe, le vendredi 27 mars. Un rapport alors dirigé par Pascal Turin, le commandant remplaçant, qui assurera l’intérim à la tête du SDISPO.

Raphaël Berthoud

Raphaël Berthoud

Le CODIR reste peu loquace sur les raisons qui l’ont poussé à se séparer de son commandant. «Il a été mis fin au mandat de Monsieur Berthoud, les parties en présence ayant dû se résoudre à constater que les conditions d’une collaboration optimale n’était plus remplie, se borne a relevé Cendrine Cachemaille. A la suite du lancement d’une nouvelle organisation et d’un nouveau corps, il y a parfois des ajustements à effectuer.» Contacté, le principal intéressé se refuse à tout commentaire. Selon nos informations, Raphaël Berthoud ne vivrait cependant plus dans la région.

Néanmoins, malgré ce «problème interne», Cendrine Cachemaille assure que la première année de fonctionnement du SDIS, dont les comptes sont en train d’être bouclés, s’est révélé positive.