Logo
Absence longue durée pour une élue
La municipale Valérie Jaggi Wepf. © Michel Duperrex

Absence longue durée pour une élue

4 mars 2019 | Edition N°2449

Yverdon-les-Bains  –  Au repos depuis quelques semaines en raison d’une mauvaise chute, la municipale Valérie Jaggi Wepf doit désormais être opérée d’un anévrisme. L’Exécutif s’est réorganisé pour la remplacer.

L’année a plutôt mal commencé pour Valérie Jaggi Wepf, municipale yverdonnoise chargée de la police, de la mobilité et du stationnement, et présidente du comité de direction du Service de défense incendie et secours (SDIS). L’élue était en arrêt de travail depuis quelques semaines, à la suite d’une mauvaise chute en février ayant provoqué une commotion cérébrale. Hier, la Ville a communiqué qu’elle serait absente plus longtemps que prévu, car elle doit se faire opérer en urgence d’un anévrisme.

Partage de tâches

L’Exécutif a décidé que le syndic Jean-Daniel Carrard, qui a dirigé durant treize ans le dicastère de la sécurité publique, sera le municipal référent auprès de la police. Le municipal Pierre Dessemontet se chargera, quant à lui, du SDIS et de l’Office régional de la protection civile (ORPC). Or c’est également au socialiste que la Municipalité avait choisi de confier, le 6 février dernier, la suppléance de l’écologiste Carmen Tanner, qui doit accoucher à la fin du mois de juin. Cette décision avait été prise dans l’objectif de préserver les équilibres politiques décidés en début de législature.

Si l’absence de Valérie Jaggi Wepf devait se prolonger durant le congé maternité de Carmen Tanner, les municipaux Gloria Capt ou Marc-André Burkhard prendront le relais pour le suivi du SDIS et de l’ORPC.

Du côté du SDIS, Hervé Kemmling, actuel vice-président du comité de direction, assumera la présidence en l’absence de Valérie Jaggi Wepf.

Selon la loi sur les communes, celles-ci peuvent tout à fait fonctionner en l’absence d’un ou plusieurs municipaux, pour autant qu’il soit toujours possible de dégager une majorité de voix lors des votes. En cas d’égalité, le syndic, respectivement le vice-syndic, peuvent trancher. Quant au suivi quotidien des affaires de la Ville, «nous avons des services et des chefs de service sur qui nous appuyer, contrairement aux petites communes, où la problématique pourrait être beaucoup plus compliquée ou, pour le moins, plus pénible», relève Pierre Dessemontet.

 

Dominique Suter