Marley Aké et YS recoivent Servette samedi à 18h. Un moment propice pour mettre fin à une série sans victoire qui dure depuis neuf matches, en matérialisant les indicateurs positifs aperçus face à Zurich.
Comme Marley Aké lorsqu’il est lancé sur son couloir droit, le temps file à toute allure. Voilà déjà douze mois que le natif de Béziers a élu domicile dans le Nord vaudois, en provenance de la Juventus. Il a, depuis, pris ses marques, jusqu’à devenir un élément essentiel de l’effectif d’YS.
«Je me sens bien ici dans la région. C’est vrai que ce n’est pas le sud de la France, les conditions soit parfois un peu plus compliquées, mais j’ai eu le temps de m’y habituer», sourit le jeune homme de 24 ans, qui est lié avec Yverdon Sport jusqu’en 2027.
Rouage essentiel
L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a très rapidement fait ses preuves, s’imposant en tant que titulaire régulier sous l’ère Alessandro Mangiarratti. Et il semblerait que Paolo Tramezzani, comme son prédécesseur, continue d’accorder sa confiance au n° 9 des Verts, comme en témoigne sa présence sur le terrain durant l’intégralité de la partie face à Zurich le week-end dernier.
«C’est positif pour moi d’avoir pu disputer nonante minutes pour ce match de reprise. Le reste dépend de moi: on m’accorde de la confiance et, de mon côté, j’essaie de la rendre en donnant mon maximum sur le terrain et en faisant des sacrifices pour mes coéquipiers et pour l’équipe», affirme-t-il, bien conscient des tâches à la fois offensives mais aussi défensives qui vont de pair avec son rôle sur le pré.
Le changement d’entraîneur? «Cela ne m’a pas posé de problèmes. C’est le genre de choses qui font partie de la vie d’un footballeur, ce n’est d’ailleurs pas la première fois que je suis confronté à ce genre de situation. C’est notre rôle en tant que joueurs de savoir nous adapter, même si c’est probablement plus facile pour certains que pour d’autres. J’aime le projet, ça colle assez bien avec ma philosophie de jeu», détaille celui qui a notamment évolué sous la houlette d’André Villas-Boas à l’OM.
Des signes encourageants
Bien entendu, la dynamique négative dans laquelle semblent s’être englués les Nord-Vaudois depuis de nombreux matches ne satisfait personne du côté yverdonnois, à commencer par le Français: «Moralement, on est un peu affectés. Moi le premier, j’aime gagner. Mais c’est dans ces moments-là qu’on doit rester unis et continuer de faire les efforts, tous ensemble.»
Au regard de la performance fournie par les joueurs de la Cité thermale dimanche passé au Letzigrund, les signaux semblent être plutôt encourageants. Un avis que partage l’ailier: «Dans les intentions, nous avons été bons, nous avons surtout manqué de tranchant à la finition. Nos petites erreurs nous ont certes coûté le point du nul, mais je crois qu’on peut dire qu’on a regardé Zurich droit dans les yeux.»
Samedi face à Servette, devant leur public, les Yverdonnois, dépassés au classement par Grasshoppers à la suite du succès des Sauterelles contre Sion, auront à cœur de renouer avec un succès qui les fuit depuis le mois d’octobre dernier.
«Dans notre position, tous les matches sont importants, peu importe l’adversaire. On connaît la Super League, chaque formation a son mot à dire, et chaque équipe sait qu’il est difficile de venir jouer au Municipal. Personnellement, je ne pense pas qu’on doive trop se soucier de notre place au championnat. Il reste encore beaucoup de journées, on doit se concentrer sur nous-mêmes et sur nos performances, et on fera les comptes plus tard, à l’approche de la fin de la saison.»