YS Féminin a manqué l’ascension dans l’élite pour un seul but. Samedi, les Yverdonnoises ont pris un point qui ne leur suffisait pas, à Thoune. Mais ce n’est pas avant-hier qu’elles ont raté le coche. Les larmes coulent, le silence est pensant. Il a fallu du temps, aux joueuses d’YS Féminin, pour digérer la déception, couchées au sol ou errant sur le terrain de la Stockhorn Arena. Ultradominatrices en LNB, elles ont manqué leur rendez-vous du tour de promotion-relégation, pourtant bien parties avec quatre points pris à l’extérieur lors des deux premiers matches. Samedi, à Thoune, un point ne leur suffisait pas. Il aura manqué ce petit quelque chose, en fin de partie, pour inscrire le 3-2 qui les aurait envoyées en Super League. L’échec est dur à digérer, tant il y avait mieux à faire: Rapperswil a sauvé sa place dans l’élite en ne remportant aucun de ses six matches de ces barrages, mais avec six nuls! «Ce n’est pas sur le plan du football qu’on manque cette promotion, mais mentalement», constatait, déçue pour les filles, la présidente de la section féminine d’YS, Linda Vialatte. Les Yverdonnoises ont craqué lors des trois matches disputés consécutivement à domicile. Au Stade municipal, elles n’ont pris qu’un point, ont manqué de courage et de punch. La défaite contre Schlieren, avec deux buts – une mésentente et un autogoal – encaissés dans le final, pèse de tout son poids au décompte final. Il a manqué un point ou un but pour que les Nord-Vaudoises fêtent leur retour en AWSL. Car, sur le plan du jeu, YSF a démontré qu’il avait sa place parmi les deux meilleures formations de ce tour final. Toutefois, l’équipe, et notamment le milieu de terrain, si dominateur durant la saison, a souffert dans ces rencontres plus physiques. Les aléas du mercato ont joué des tours à Yverdon, aussi: ça n’a pas collé avec Taïs Patterson, Joyce Borini a passé la saison à l’infirmerie, et Maeva Sogan s’est blessée à son arrivée en hiver. Ce renfort devant le but a manqué. Il s’agit d’apprendre de cet échec. YS Féminin devra revenir plus fort dans la tête pour, si le projet perdure, franchir la marche de l’ascension.
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