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Dans l’R du temps

30 décembre 2016 | Edition N°1903

Il faut redonner du sens à la cohésion régionale

Belle et heureuse année 2017! ©Michel Duperrex

Belle et heureuse année 2017!

Demain est un autre jour. C’est d’autant plus vrai à la veille de la Saint-Sylvestre, tant nous avons la volonté de tourner la page, après avoir tiré le bilan de l’année écoulée. Ce dimanche, il faut donc regarder résolument devant. Non pas en effaçant le passé, mais en tenant compte de la richesse des expériences acquises. Bonnes ou mauvaises, elles nous permettent de progresser. Pour autant qu’on prenne la peine de les analyser dans un état d’esprit positif.

L’année qui se termine a été marquée par les élections communales. Constituées au début de l’été, les municipalités et les différents organes de décision, communaux et intercommunaux, se sont mis en place. Ils ont cinq petites années pour imaginer, concevoir et construire. En ayant à l’esprit que le citoyen est en droit d’exiger le meilleur rapport qualité-prix, qu’il s’agisse d’un service ou d’une réalisation. C’est d’autant plus important dans un pays où la charge fiscale n’a cessé d’augmenter. Voilà pour le plan local, le plus accessible au citoyen.

Dans quelques semaines, il s’agira d’élire les membres du Grand Conseil et du Conseil d’État. Ces élections ne sont pas moins importantes. Image de la diversité d’un district, qui se confond avec l’arrondissement électoral, la représentation parlementaire permet de défendre les intérêts d’une région sur le plan cantonal. Au même titre qu’une présence au Gouvernement.

Au-delà de la représentation politique, la notion de région, même si elle n’est pas aussi développée que chez nos voisins français, revêt tout de même une grande importance. Les parlementaires d’un coin de pays peuvent, lorsqu’ils œuvrent pour un objectif commun, peser de tout leur poids sur une décision.

Nous avons la chance de vivre dans une belle région, qui peut faire valoir de nombreux atouts.

Il faut en être conscient et la défendre. C’est ce que nous essayons de faire tous les jours avec ce journal, qui est un vecteur fédérateur en même temps qu’une plate-forme d’expression ouverte à tous.

A l’heure de transmettre la rédaction en chef à Jean-Philippe Pressl-Wenger, j’exprime ma gratitude à tous ceux, lecteurs, annonceurs, actionnaires et partenaires, qui ont rendu possible cette aventure. Et je vous souhaite à tous une bonne et heureuse année !

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Isidore Raposo