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Dark Vador va sortir de la Maison d’Ailleurs
Marc Atallah espère attirer les amateurs de pop culture, ainsi que les familles, dans la future boutique Pop Invaders. © Michel Duperrex

Dark Vador va sortir de la Maison d’Ailleurs

18 mars 2019 | Edition N°2458

Le musée de la science-fiction externalise sa boutique dans un espace plus grand à la rue de la Plaine 13. L’ouverture est prévue le 6 avril.

Le musée de la science-fiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires va prendre ses quartiers à la rue de la Plaine, en externalisant une partie de son merchandising. «Certains visiteurs ne viennent que pour acquérir quelques-uns des produits que nous vendons à la Maison d’Ailleurs, soit des jeux et des livres. Mais la boutique du musée est tellement petite que nous passons à côté de plein d’opportunités, explique le directeur, Marc Atallah. Raison pour laquelle nous avons repris les locaux de la boutique 9th Art Gallery, à la rue de la Plaine 13, car celle-ci va déménager à Neuchâtel. Nous disposerons de 103 m2 supplémentaires pour notre concept store, qui ouvrira ses portes le 6 avril». Et d’ajouter: «Nous allons également engager du personnel.»

Incontournables de l’art pop

Le directeur va partager cet espace en plusieurs thématiques, avec la culture pop en fil rouge. Une collaboration avec la galerie parisienne Sakura, qui propose des reproductions numérotées et de qualité du travail d’artistes connus, permettra à tout un chacun de devenir acquéreur d’une œuvre d’art à moindre coût. Celles de Filip Hodas, actuellement exposé à la Maison d’Ailleurs, pourront notamment être achetées en petits ou grands formats. Les figurines collectors de Star Wars, les petits poneys et d’autres personnages culte des années 1970-1980, certains encore dans leur emballage d’origine, réjouiront les collectionneurs et les nostalgiques. Pour faire venir ces produits à Yverdon-les-Bains, Marc Atallah collaborera avec une boutique londonnienne. «J’ai déjà pris contact avec un artiste local qui produit des œuvres à partir de jouets d’enfants qu’il mélange, explique le directeur. Pour résumer, il s’agit de mettre sur le marché les incontournables de la culture populaire via ses différents supports.» Enfin, pour les passionnés de littérature, des ouvrages sur la pop culture rempliront les rayons.

Fermé le dimanche

Dans un premier temps, Marc Atallah espère juste rentabiliser les charges. «Si, ultérieurement, cette boutique – qui s’appellera Pop Invaders – peut générer du cash, ce sera parfait. Car aujourd’hui, la moitié des clients du musée achètent quelque chose en partant et certains viennent même exclusivement pour trouver des produits inédits. Mais nous n’avons pas suffisamment de place pour proposer davantage d’articles. Nos marges sont très faibles, grosso modo, les ventes ne représentent que quelque 60 000 francs par an, soit 5% du chiffre d’affaires total,» conclut-il.  Petite subtilité toutefois, la boutique restera fermée le dimanche, contrairement à la Maison d’Ailleurs.

Dominique Suter