De chaleureuses retrouvailles
1 octobre 2024 | Texte: I. RO. | Photos: Gabriel LadoEdition N°3799
Les épreuves d’examen découvertes vingt ans après.
«Rendez-vous dans dix ans place des Grands Hommes», chante Patrick Bruel. Un véritable hymne aux retrouvailles interprété durant la partie officielle du cinquantenaire par les trois chœurs du Gymnase réunis. Ces retrouvailles ont bel et bien eu lieu (lire aussi La Région du 30 septembre).
Peu avant la partie officielle du cinquantenaire, les gymnasiens qui ont quitté l’institution il y a juste vingt ans, ont eu l’opportunité de découvrir leurs épreuves d’examen.
Ce rendez-vous, proposé à son arrivée à la direction par Jean-François Gruet, est devenu annuel. Le directeur d’alors avait importé cette coutume du Gymnase de Nyon, où il était doyen.
Président des AlumnY (alumny.ch), Eric Oulevay a expliqué dans une ambiance festive que les inscrits, au nombre de 134, pouvaient non seulement prendre leurs épreuves, mais aussi l’enveloppe d’amis pour la leur transmettre.
Seules les épreuves d’options spécifiques n’étaient pas disponibles, faute de les avoir retrouvées. «Sans doute une erreur de classement», a relevé le président, assurant qu’en cas de découverte, elles seraient transmises.
Souvenirs d’une doyenne
Lancée par un clip de K. Maro, tube d’il y a vingt ans, la directrice du GYYV, Anne Fournand, a profité de ce moment pour interpeller Mélanie Perret, élève devenue doyenne.
Celle-ci a notamment évoqué le gymnase bilingue et les déplacements en Thurgovie, l’échec lors du test de chant au terme duquel Marc Demierre, professeur de musique, ne l’a pas retenue pour faire partie du chœur, mais aussi «l’entrée dans le nuage de fumée». On pouvait alors tirer sur la cigarette à la pause, à la cafétéria, et même pendant les cours.
Tout au long de cette journée anniversaire, les anciens élèves se sont plongés dans cette cure de jouvence: souvenirs, photos et plein de bons moments leur ont permis de resserrer, voire de renouer des liens. Parfois en assistant simplement à la conférence de Daniel de Raemy, sur l’occupation préhistorique du site, ou encore lors du jeu de piste qui consistait à élucider une énigme policière.