L’équipe féminine de l’USY s’est inclinée face à Hélios, dimanche à domicile. Un match de rentrée intéressant pour Lori Bovard, qui a rejoint l’équipe cette saison.
«Je me suis déchiré le ligament croisé en mars, il s’agit donc seulement de mon cinquième match.» Alors que l’exercice de l’USY Bisons a commencé début octobre, celui de Lori Bovard n’a démarré que bien plus tard. Après son importante blessure, la joueuse, qui a rejoint Yverdon cette saison, n’a en effet pas pu faire ses débuts en même temps que ses coéquipières.
Lori Bovard s’est toutefois rapidement réhabituée au terrain, retrouvant ses marques, comme lors du match de dimanche, perdu face à Hélios. Une rencontre, selon elle, un peu décevante, mais tout de même meilleure que celle qui avait précédemment déjà opposé Yverdon aux Valaisannes.
Malgré ce qu’elle apporte à ses couleurs, la basketteuse yverdonnoise ne voit pas son avenir en 1re ligue. Pour cause: si elle a initialement quitté la 2e ligue, c’était pour évoluer avec sa petite sœur, censée rejoindre l’équipe cette saison, mais qui ne l’a finalement pas fait. La potentielle création d’une équipe de 2e ligue à Yverdon l’exercice prochain lui fait également reconsidérer sa position, envisageant un nouveau changement de niveau.
C’est que si Lori Bovard affectionne particulièrement le basket, elle ne vise plus nécessairement les sommets, qu’elle a déjà connus. A 8 ans, alors que ses parents pratiquent tous deux le basket, la jeune femme se lance dans l’aventure. Elle fait ses armes en mixte à Belmont, puis à Pully, pour finalement rejoindre la LNA.
Une période prospère pour la sportive, qui se souvient notamment de ses expériences en finale du championnat suisse. Ce n’est ainsi que lorsqu’elle s’est mise à l’arbitrage que Lori Bovard a mis un terme à son parcours dans l’élite, pour s’orienter vers la 2e ligue, quittée l’été passé.
Un changement qui a permis à l’Yverdonnoise de rejoindre l’USY, après près de trente ans passés à jouer à l’extérieur de sa ville.