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De retour dans le Nord

21 janvier 2025 | Texte et photo: Lucas Panchaud
Edition N°3874

Bavois a enrôlé Maxime Brenet pour pallier le départ de Robin Enrico. L’expérimenté portier revient dans le Nord vaudois, huit ans après son bref passage à Yverdon Sport.

Maxime Brenet a disputé l’intégralité de la rencontre de préparation face au FC Bulle, dans les buts du FC Bavois, samedi à Saint-Léonard.

Des débuts convaincants pour l’ex-Yverdonnois sous ses nouvelles couleurs, bien qu’il n’ait pas réussi à maintenir sa cage inviolée contre les Gruériens. «L’essentiel pour ce premier match de l’année, c’était principalement de reprendre du rythme et des sensations. En s’échauffant avant la rencontre, on a remarqué que le terrain était particulièrement glissant, on a alors surtout mis un point d’honneur à ne pas se blesser. L’équipe a fait les efforts, et même si le résultat  final est positif, on peut dire que l’objectif principal a été atteint», souriait-il en enfilant une veste plus adaptée aux conditions.

Un dilemme délicat

Dans les seize mètres, Maxime Brenet respire la sérénité. Son parcours parle en sa faveur, lui qui a évolué jusqu’en Challenge League, à l’époque où le FC Le Mont y militait encore sur la pelouse du Stade Sous-Ville, à Baulmes. À bientôt 33 ans – il les fêtera en mars prochain –,  il a déjà été confronté à bon nombre de situations délicates. Les changements impromptus, les aléas du football, les saisons compliquées, il connaît.

Lorsqu’il a fallu prendre la décision de quitter le FC Portalban-Gletterens (1L Classic), qu’il avait rejoint l’été dernier en provenance de La Chaux-de-Fonds, pour rejoindre le FC Bavois, à la traîne en Promotion League, l’ancien gardien du Stade Nyonnais a tout de même dû y réfléchir plus d’une fois: «Pour être honnête, cela ne m’était jamais arrivé de quitter un club en milieu de saison. La première fois que les dirigeants de Bavois m’ont approché, j’ai même commencé par refuser. Ensuite, en voyant leur intérêt, nous nous sommes rencontrés et j’ai été convaincu par le discours et le projet qu’on m’a proposé.»

Même s’il le reconnaît volontiers, le verdict final n’a pas été facile à rendre: «Je suis vraiment content que nous ayons trouvé une solution avec Robin (ndlr: Enrico, qui, lui fera le chemin inverse pour rejoindre le club fribourgeois), car j’étais soucieux de ne pas laisser Portalban dans une situation délicate en quittant le club en plein championnat. C’est un super gardien, donc je pense que tout le monde est gagnant dans cet arrangement. En ce qui concerne le classement, j’y prête peu d’attention. On est encore au contact et la plupart des matches se sont joués sur des détails durant l’automne. Je connais bien l’équipe et il y a le potentiel pour réussir à se maintenir. À nous maintenant d’inverser la tendance.»

En terrain connu

Car oui, sous la houlette de Bekim Uka, qui se dit «enchanté de pouvoir compter sur un gardien de son calibre», Maxime Brenet retrouvera bon nombre de coéquipiers qu’il a déjà côtoyés tout au long de son riche parcours footballistique.

À commencer par Nicolas Gétaz et Adrian Alvarez, avec qui il a revêtu la tunique du Mont entre 2014 et 2016 avant que leurs trajectoires se séparent. Le capitaine bavoisan s’avouait d’ailleurs particulièrement heureux à l’idée de refouler la pelouse à ses côtés: «Maxime est une valeur sûre. En le faisant venir, on savait parfaitement qu’on pourrait compter sur un gardien de grande qualité et sur son expérience. En plus, dans le vestiaire, c’est un super gars, il n’aura aucune peine à s’intégrer chez nous.»

L’acclimatation du néo-Bavoisan devrait s’effectuer tout en douceur: «Je ne vais pas chercher à m’imposer en élevant la voix inutilement. En ce moment, l’équipe a besoin de calme et de sérénité, donc je vais continuer à me comporter comme je l’ai toujours fait. Le reste viendra naturellement.»