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Démarche fête ses trente ans de services
L’équipe de l’atelier cycles avec Emmanuelle Rossier (à droite). Elle propose aussi ses services au public.

Démarche fête ses trente ans de services

18 mars 2022

Installée dans la zone d’activités des Champs-Lovats, la coopérative exploite des ateliers et forme apprentis et adultes.

Si le public connaît généralement l’enseigne Textura, il ignore souvent que cette marque de récupération de vêtements n’est que l’une des entités de la Coopérative Démarche, créée il y a trente ans à Yverdon-les-Bains. Dans la capitale du Nord vaudois, elle est non seulement présente avec ses boutiques Ateapic, qui proposent habits et vélos de seconde main à la rue du Four et à la rue du Milieu, mais aussi avec ses ateliers des Champs-Lovats.

«Nous n’avons plus d’ateliers d’occupation. Toute l’activité s’inscrit dans l’économie réelle, car le but est de réinsérer les personnes sur le marché du travail, dans des secteurs où règne de la demande», explique Emmanuelle Rossier, responsable de l’insertion pour l’ensemble de la coopérative, qui est dirigée par un Yverdonnois, Stéphane Manco.

Aux Champs-Lovats, à l’enseigne de STYYLE, la coopérative dispose d’ateliers de constructions métalliques, où des soudeurs sont également formés, d’un atelier de cycles, et d’un département de logistique.

La notion de recyclage est inscrite dans l’ADN de la coopérative. STYYLE a commencé ses activités aux Uttins en 2008, puis en raison de leur ampleur, a déménagé en 2010 aux Champs-Lovats.

Au travers d’un partenariat passé avec les corps de police, la coopérative prend en charge tous les vélos trouvés dans le canton de Vaud. S’ils ne sont pas réclamés dans le délai légal d’un an, l’atelier cycles, qui occupe, entre autres, une demi-douzaine d’apprentis mécaniciens sur cycles, les répare et les met en vente dans ses sept boutiques dispersées dans le canton, mais aussi en ligne (ateapic.ch), à des prix modestes.

L’entité propose aussi au public un service de réparation. Et, fidèle à ses principes, le devis est établi en deux versions: pièces neuves ou d’occasion, mais d’excellente qualité, prélevées sur des vélos jugés irréparables. C’est dire que les réparateurs acquièrent une vaste expérience en travaillant avec des éléments de tous types.

Juste à côté, l’atelier de constructions métalliques travaille aussi bien pour la demande interne que pour des clients. Un partenariat avec la faîtière de la branche permet également de former et certifier des soudeurs. «Un sésame pour l’emploi», assure Jetulla Hajrullahu, responsable de cet atelier.

Isidore Raposo