Deux figures du HC Yverdon honorées
20 septembre 2024 | Textes: Chloé WarpelinEdition N°3792
Bertrand Barbezat et Philippe Steullet ont reçu la médaille de membres méritants de l’Union des sociétés locales d’Yverdon.
Après 50 ans de bons et loyaux services au sein du club, Bertrand Barbezat s’est vu remettre la médaille de membre méritant. Celui-ci s’est officiellement retiré du HC Yverdon en 2022, à la suite de quatre années de présidence, mais officieusement, il ne l’a fait que récemment. L’Yverdonnois a en effet assuré la transition avec son successeur, Gaël Vidmer.
«Bertrand Barbezat et Philippe Steullet ont œuvré pendant longtemps au club. C’est donc une manière de les remercier pour leur engagement», souligne l’actuel président du HCY, qui s’est chargé de remettre les deux médailles.
Une chose est sûre, Bertrand Barbezat a beaucoup apprécié de recevoir les honneurs d’un «jeune» à qui il a transmis le flambeau. «Le défi est de trouver des gens passionnés qui sont prêts à s’engager pour une société. La plupart des personnes que j’ai pu côtoyer durant mes longues années au club sont malheureusement décédées. J’ai été très touché par ce geste. C’est une belle marque de reconnaissance», confie celui qui a aussi été joueur au sein du club de la Cité thermale.
Avec ses 28 ans d’arbitrage – il a sifflé entre 2000 et 2500 matches –, Philippe Steullet a également donné sans compter pour le club de son cœur. «Je suis fier d’avoir reçu cette médaille. C’est une récompense pour ma carrière», lance-t-il le sourire aux lèvres. Et même s’il n’est plus sur la glace, l’Yverdonnois n’a pas quitté le monde du hockey, puisqu’il supervise les arbitres actuellement en fonction. «C’est différent, je peux me rendre compte, désormais, qu’il fait froid dans les patinoires», lâche-t-il en rigolant.
L’âne et le bœuf
Bertrand Barbezat en a des histoires à raconter, lui qui est quasi passé par tous les postes au HC Yverdon depuis qu’il est enfant. Et notamment une, lorsqu’il secondait Jean-Claude Ogiz, l’a particulièrement marqué.
«A chaque fois que je passais devant le vestiaire de la première équipe en compagnie du président de l’époque, les joueurs, avec qui d’ailleurs on entretenait d’excellentes relations, souriaient. Et puis un jour, on a compris. On était représentés par l’image d’un âne et d’un bœuf. C’était très rigolo!» raconte avec passion celui qui a marqué l’histoire du HCY.