Cinq ans et demi après le vote populaire en faveur d’une route de contournement, le chantier de construction entre dans la phase active.
Alors qu’au nord de la ville le futur collège des Rives a pris du volume, au sud, le chantier de la route de contournement est entré dans sa phase concrète. Deux énormes machines, répondant aux noms d’Isabelle et de Michelle, pesant 70 tonnes, respectivement 100 tonnes, sont à l’œuvre non loin de la ligne de chemin de fer du pied du Jura, en limite du quartier Pierre-de-Savoie. Une fois les fosses de guidage construites, ces pelles à câble vont enfoncer des palplanches à plus de 18 m de profondeur.
Tout au long de cette opération, la bentonite, un produit rigide qui a la faculté de devenir malléable en mouvement, est injectée afin de soutenir le terrain. Cette opération doit être réalisée de part et d’autre des voies CFF, soit sur la longueur de la trémie qui totalise quelque 250 m.

Boris Vuilleumier, conducteur de travaux chez Implenia, et Sandro Rosselet, représentant de la Ville, sur le chantier ouvert début mai. © Michel Duperrex
Alors que ce chantier de près de deux ans vient de s’ouvrir, Sandro Rosselet, chef du Service des travaux et de l’environnement (STE), représentant du maître de l’ouvrage, et Boris Vuilleumier, ingénieur en génie civil et responsable de ce projet chez Implenia, portent le regard sur une planification très détaillée.
«Nous devons tenir compte de toutes les contraintes liées au trafic des trains, aussi bien en ce qui concerne les horaires que la sécurité», explique Boris Vuilleumier. L’objectif est d’avoir achevé les travaux préparatoires de la trémie le printemps prochain, pour permettre la pose des ponts provisoires sous les voies CFF.
Pour Sandro Rosselet, cette planification est en corrélation avec les autres chantiers en cours, notamment celui de la rue du Midi.