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Deux régionaux veulent porter haut la Romandie

12 août 2009

André Liaudet (Yverdon) et Kevin Harnischberg (Onnens) seront les seuls francophones engagés aux Championnats suisses régionaux qui auront lieu, à Berne, le dernier week-end d’août. Et ils n’entendent pas y faire de la figuration.

André Liaudet à l'attaque.

André Liaudet à l'attaque.

C’est presque une tradition. Depuis quelques années, le Nord vaudois est systématiquement représenté par une paire, au moins, aux Championnats suisses régionaux de beach-volley. Et cet été, il s’en est fallu de peu pour que ce ne soit pas le cas. Heureusement, André Liaudet (Yverdon) et Kevin Harnischberg (Onnens) ont décroché le seul laisser-passer octroyé à Beach-Romandie. En progression constante, les deux beacheurs du coin entendent bien mettre à mal la théorie qui veut que les Alémaniques sont intouchables dans le sable.

Pour gagner le droit de partir à la conquête de Berne, le dernier week-end d’août, les Nord-Vaudois ont dû terrasser un dernier dragon francophone, le Genevois Pascal Radic, qui pouvait également prétendre à une participation à la compétition. Associé pour l’occasion à Pedro Carolino, ce dernier a livré bataille vaillamment, mais a dû s’avouer vaincu. «Sur ce match, qui faisait figure de finale qualificative, nous avons été meilleurs. Nos adversaires sont un peu passés à côté», estime Kevin Harnischberg, forcément satisfait.

Parvenir à ce niveau de la compétition ne sera pas une première pour le beacheur de 34 ans. En 2005, à Yverdon, il avait atteint la finale des Championnats suisses, avec son partenaire de l’époque. De quoi le mettre en confiance? «Le niveau est sensiblement plus élevé aujourd’hui, estime-t-il. Pour ma part, avec l’âge, j’ai gagné en sérénité.»

Pic de forme

Kevin Harnischberg, à l'aise en phase défensive.

Kevin Harnischberg, à l'aise en phase défensive.

Pour André Liaudet, pas question de nourrir de complexe. «Notre objectif sera d’être encore en lice dimanche», affirme-t-il. Soit de terminer parmi les huit premiers, sur 24. Ce qui n’est pas arrivé, pour une équipe romande, depuis… le magnifique parcours de son partenaire il y a quatre ans. Sont-ils capables de faire aussi bien? Quoi qu’il en soit, après deux saisons passées côte à côte dans le sable, les deux volleyeurs qui, l’hiver, évoluent à Yverdon-Ancienne, ont appris à tirer profit de leur complémentarité. «Pour ma part, je suis à l’aise en défense et je dispose d’une bonne vision du jeu. Quant à André, ses atouts sont une hauteur et une force de frappe impressionnantes», estime Kevin Harnischberg. Leur talon d’Achille a longtemps été leur irrégularité. «Aujourd’hui, nous sommes plus forts mentalement. Nous avons appris à relever la tête après nos passages à vide», continue-t-il.
Dernièrement, les deux bougres ont affronté quelques paires alémaniques qui seront également en lice à Berne. «Elles sont à notre portée», soutient André Liaudet, bien décidé, avec son partenaire, à porter haut la Romandie.

Olivier Ducros