La deuxième garniture de l’UC Yverdon s’est offert deux victoires, dont une XXL face à un des colosses du championnat, dimanche, à domicile. Notamment grâce à Amélie De Oliveira.
La première rencontre de la journée, face à Heimberg, s’annonçait comme un véritable défi pour les Yverdonnoises, dimanche aux Rives. «C’était le match le plus compliqué à notre programme. Mentalement, c’était important de rester concentrées. On partait toutes à la guerre», confiait Amélie De Oliveira, joueuse clé de la deuxième équipe de l’UC Yverdon. La formation de la Cité thermale a su livrer une prestation solide, affichant une combativité impressionnante, et a signé une victoire de prestige contre l’un des plus gros calibres du championnat.
Cette victoire face à Heimberg a offert un boost de confiance aux joueuses, qui en ont profité pour dominer la seconde rencontre, contre La Brévine. Malgré quelques frayeurs en début de seconde mi-temps, l’équipe locale a su reprendre le contrôle et s’imposer 4-2. «Lors des matches un peu plus simples, on rencontre parfois un peu plus de peine à faire l’écart. On travaille pour mieux maîtriser ce genre de parties», relevait Amélie De Oliveira.
Forte de son expérience, l’ancienne joueuse de 1re ligue avec l’équipe première a recommencé l’unihockey après le Covid. La voilà qui évolue en 3e ligue petit terrain. «Mon travail m’empêche de jouer à un niveau plus compétitif, donc je retrouve plaisir et motivation avec la deux», expliquait-elle. Ce retour a ajouté une belle stabilité à l’UCY II, qui navigue avec agilité entre jeunes talents et joueuses plus expérimentées, créant une alchimie parfaite sur le terrain.
La numéro 51 se distingue par sa combativité, son agilité, sa vitesse et sa maîtrise aiguisée de la canne. Ces qualités en font un élément important de l’équipe, capable d’apporter de la fluidité au jeu et de semer la confusion dans les défenses adverses. Elle combine rapidité et technique, un atout précieux pour ses coéquipières.
