Logo

DHL supprime 40 postes à Onnens

16 avril 2014

Le groupe, qui gérait la logistique des entrepôts de Philip Morris depuis 2007, a vu son contrat avec la multinationale dénoncé. Quarante collaborateurs sont concernés.

Suite à la rupture de son contrat avec Philip Morris, la multinationale DHL devrait se séparer de nombreux collaborateurs.

Suite à la rupture de son contrat avec Philip Morris, la multinationale DHL devrait se séparer de nombreux collaborateurs.

Décidément, le site de Philip Morris, à Onnens, n’en fini pas de défrayer la chronique. Après l’annonce de la vente d’une partie des halles de la multinationale à un fonds immobilier (La Région Nord vaudois du 2 avril dernier), voilà que DHL, l’entreprise en charge de la logistique de Philip Morris depuis 2007, va licencier quarante collaborateurs suite à la rupture de son contrat avec le cigarettier.

Changement en octobre

«DHL peut confirmer que (…) Philip Morris Products S.A. A choisi, à partir du 1er octobre prochain, un nouveau prestataire de services logistiques pour son site d’Onnens/Bonvillars. Les employés concernés ont été mis au courant de la situation (…)», annonce la porte-parole Sabine Hartmann. Au nombre de quarante, les collaborateurs dont le licenciement interviendra le 30 septembre prochain sont, selon elle, actuellement en discussion avec DHL pour trouver des opportunités au sein du groupe américain ou ailleurs.

Un goût amer

La femme d’un employé concerné ne le cache pas : les traditionnels voeux adressés par le géant du fret, à l’occasion de la nouvelle année lui ont laissé un goût amer, au même titre qu’à son mari, passé de Philip Morris à DHL lors de la reprise de l’entreposage et de la logistique du cigarettier par cette dernière. «La lettre de résiliation du contrat devrait arriver ces prochains jours», indique-t-elle.

«La société von Bergen exploitera les activités logistiques de notre site d’Onnens/Bonvillars, au plus tard en octobre prochain», indique Patrick Lagadec, porteparole de Philip Morris Products S.A.

Des places de travail vont-elles être proposées aux collaborateurs de DHL laissés sur le carreau par la société dideraine ? Au bout du fil, son directeur, Marc von Bergen, indique qu’il ne peut pas s’exprimer sur la question.

Ludovic Pillonel