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Dix ans, déjà!
Jasmin Omanovic et Ilir Hoxhaj. © Michel Duperrex

Dix ans, déjà!

7 janvier 2021

Jasmin Omanovic et Ilir Hoxhaj ont créé HO Peinture le 6 janvier 2011. Dix ans plus tard, ils sont à la tête d’une PME qui emploie onze personnes et dont le chiffre d’affaires n’a jamais cessé de croître.

 

Une histoire toute simple, celle de deux amis qui se sont connus grâce au football, ce formidable accélérateur de rencontres et d’échanges humains. Tous deux joueurs amateurs dans le Nord vaudois, même si le deuxième a failli connaître une carrière professionnelle, Jasmin Omanovic et Ilir Hoxhaj se sont associés le 6 janvier 2011 pour créer HO Peinture, le nom de leur entreprise provenant de l’addition de la première lettre de leurs noms de famille. Les deux Yverdonnois ont alors quitté leur emploi de plâtrier-peintre qu’ils occupaient depuis sept et six ans, respectivement, pour fonder leur société. «On a commencé avec rien, chacun un pinceau et un pot de peinture», sourient-ils aujourd’hui, en repensant à leur local de 35 m2 dans les anciens ateliers Leclanché. Dix ans après, les deux hommes sont restés amis («On ne s’engueule jamais»), ce qui n’est pas toujours gagné quand on s’associe professionnellement et, surtout, ils se sont construits une jolie petite réputation.

«Sincèrement, on a gagné le respect des grandes entreprises, on le sent très bien sur les chantiers ou quand on croise les autres patrons», explique Ilir Hoxhaj. Leur attitude, tout en humilité, et leur goût du travail bien fait leur ont permis de faire prospérer leur entreprise, leur chiffre d’affaires augmentant chaque année. Aujourd’hui, HO Peinture emploie douze plâtriers-peintres, en comptant les deux patrons, et vient de passer une année 2020 tout à fait satisfaisante malgré la crise du Covid. Une progression appréciable et qui leur convient tout à fait, eux qui ne visent pas forcément plus haut, plus grand, plus gros. «On fait en fonction du travail, en fait. On répond à la demande et on a la chance d’en avoir chaque année un peu plus», explique Jasmin Omanovic.

Grandir et augmenter le nombre d’employés signifie évidemment faire croître le travail administratif, mais les deux hommes tiennent à rester sur le terrain. «On met la salopette tous les jours, c’est clair. C’est ce qu’on aime et c’est notre métier. On n’est pas des gars de bureau. On fait les offres et on paie les factures, mais pour tout le reste, on sous-traite le travail administratif, ce n’est pas ce qu’on aime faire», expliquent les deux associés, qui vont eux-mêmes au moins une fois sur chaque chantier privé. «Même si on a confiance en nos employés, on tient à montrer à la personne qui nous commande un boulot qu’on le prend très au sérieux, ce qui est le cas. Alors, on va en tout cas le premier jour sur place et bien sûr aussi le dernier, pour examiner le travail et être sûr que le client est satisfait», explique Ilir Hoxhaj, qui tire un bilan très positif de ces dix ans passés avec son ami Jasmin. Aujourd’hui, leurs locaux dépassent les 100 m2 et, surtout, ils se sont fait un nom. HO Peinture ne sera jamais un géant du secteur, mais tient à conserver ce qui fait sa force: la proximité et le travail bien fait, sans concession.

Rédaction