L’Ecole Dégallier a fait son entrée en scène avec une victoire et un revers, samedi à Lausanne. Des débuts mitigés, qui laissent tout de même espérer.
«Je pensais qu’on rentrerait avec deux victoires. Le plan de base a échoué, mais on a quand même pris nos points contre Berne», déclarait Lionel Schwander, samedi, après avoir remporté une victoire sur deux.
L’Ecole Dégallier avait toutes les raisons d’espérer davantage de succès à Lausanne. Pour cause: sur le papier, la victoire face au Kwaï était dans ses cordes.
«Les Lausannois avaient participé au final 4 l’année passée, c’est vrai, mais là, ils avaient pas mal d’absents», reprenait le judoka du club yverdonnois. Cela participe à la déception de ne pas avoir pu gagner contre Lausanne, et s’ajoute au fait que, aux yeux du champion de Suisse 2022, les combats perdus se sont joués à peu de choses, et auraient presque tous pu être remportés.
L’EJD s’est par contre imposée 8-2 face à Nippon Berne, s’installant au 5e rang de LNA. Un emplacement duquel l’objectif est de bouger, dès le prochain tour, afin d’atteindre le top 4 tant convoité. «On a notre place dans le final 4», affirmait encore Lionel Schwander, convaincu des capacités de son équipe à remonter. D’autant plus que, d’ici au prochain tour, qui aura lieu en septembre, l’équipe devrait avoir repris des couleurs, avec des judokas mieux entraînés, qui auront chacun repris l’habitude de la compétition.
L’objectif de septembre pour les Nord-Vaudois sera ainsi la victoire contre Brugg, un adversaire direct pour une place en demi-finales. C’est non seulement possible sur le papier, mais Yverdon combattra en plus à domicile, ce qui constitue un avantage. «C’est sur notre tatami qu’il faudra réussir un exploit», concluait Lionel Schwander.