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Dur dur, mais agréable

11 octobre 2016 | Edition N°1846

Course à pied – Quelque 200 coureurs se sont battus contre la montre et contre eux-mêmes, lors de la 3e édition de la Verticale du Suchet, samedi passé. Ils ont gravi la montagne nord-vaudoise le long d’un parcours de 4 km, pour 900 m de dénivellation.

Ancien footballeur régional au sens du but aiguisé, le Grandsonnois Cyril Jaccaud s’est reconverti à la course à pied... passant des talus à la montagne, en l’occurrence. Il a terminé au 111e rang, samedi dernier. ©Pierre Blanchard

Ancien footballeur régional au sens du but aiguisé, le Grandsonnois Cyril Jaccaud s’est reconverti à la course à pied… passant des talus à la montagne, en l’occurrence. Il a terminé au 111e rang, samedi dernier.

«Dur dur, mais l’on s’en fout du moment qu’on a eu du plaisir sur le parcours», a lâché un coureur, juste après son passage de la ligne d’arrivée.

Un sentiment partagé par les quelques 200 participants à la 3e édition de la Verticale du Suchet. A l’exception peut-être de Maya Chollet, 9e du scratch femmes et hommes confondus. «Je trouve le tracé un peu court, a lancé la triathlète de Genève en arrivant au sommet. J’ai eu à peine le temps de mettre la machine en route !» Il faut dire qu’en accomplissant son parcours en 39’40, elle venait de pulvériser le record Christiane Bouquet, de Sainte Croix, de plus de cinq minutes. Ce qui n’a pas empêché la Sainte-Crix de remporter la catégorie dames de plus de 40 ans, en améliorant elle aussi son record de 4 secondes.

Chez les hommes, la victoire est revenue à Stéphane Heiniger, de l’USY, en 35’04. Un temps très proche du record de Nicolas Hartmann réalisé l’an dernier. Le Nord-Vaudois a devancé Léonard Müller, d’Aubonne, et Benoît Guex, de Matran. La grande majorité des concurrents étaient des régionaux, car l’épreuve est inscrite au programme des Galops du Terroir, avec une forte participation des Amis de la course de Chavornay. Seul un abandon a été enregistré. Cela malgré des conditions météorologiques difficiles dues à un brouillard persistant.

Fondue finale

Après la course, bénévoles et coureurs se sont retrouvés pour partager une fondue au chalet du Suchet. «Nous sommes très satisfaits de cette édition. Nous avons près d’une vingtaine de concurrents en plus qu’en 2015, relevait Marc Kunze, président du comité d’organisation. De plus, nous avons eu des conditions climatiques plus favorables que celles qui régnaient jeudi dernier au sommet du Suchet, avec la bise.»

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Pierre Blanchard